TARABUSTE Éditions

Chez Tarabuste, la convivialité est de mise et les frais de port offerts pour toute commande passée sur le site.

Pour des raisons de réfection du site, toutes les parutions ne sont pas disponibles. Vous retrouverez très bientôt la totalité du catalogue.

NOUVEAUTÉS

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Un soir avec Tarabuste à Quimper

10/03/2023

Un soir avec Tarabuste à Quimper

Écrire se heurte (poème comme des petits labours jusqu’à la paroi d’une montagne) à des questions abruptes et massives :

Qu’est-ce qu’aimer, qu’est-ce que la mort ?

Faudrait-il pas s’en aller sans y penser dans l’amour et dans la mort
À la faveur du peu de temps qu’est par exemple un visage
(On le caresse, on le perd, entre un plaisir et l’étonnement désemparé de rien comprendre) ?
Écrire va laisser seulement l’impression
D’une insistance inutile dans l’étroit guéret du temps.
Au fond d’un pli de la montagne taciturne.

JAMES SACRÉ, in Une fin d’après-midi continuée, Ed.Tarabuste, 2023

 

 

LES POÈTES LIBRES... ÇA TARABUSTE...

Ils sont trois et ils construisent depuis quelques décennies un faire société inédit avec au moins une centaine d’auteurs et des dizaines d’artistes mais parfois les catégories ne fonctionnent pas ! Plus vraisemblablement, c’est avec trois centaines d’auteurs si l’on compte ceux qu’ils publient en revues depuis plus de 30 ans et puis je ne sais combien de libraires, de bibliothécaires et enfin de lecteurs : bref, ils engagent peut-être pas loin de trente mille personnes à faire société au sens que John Dewey donnait de la démocratie : « Une démocratie est plus qu’une forme de gouvernement ; elle est d’abord un mode de vie associé, d’expériences communes communiquées. » Qui peut se réclamer d’un tel projet aujourd’hui? Les communicants de l’audio-visuel, les politiques, les as de l’entertainment ? Oui ! quantitativement, ils dépassent largement les Tarabuste mais c’est toujours chez eux en termes d’audience, de publics à capter, de captifs donc… et non de personnes libres parce qu’elles font société. On me dira qu’il y a bien d’autres éditeurs sur le marché, comme on dit : oui ! et je ne nie pas que d’aucuns participent de ces aventures d’un faire société mais celle que les Tarabuste engagent avec quiconque veut y participer n’a rien d’un collectif ou d’un empilement de collectifs (les intimes, les aficionados, les amis, les encartés, les fidèles, les irréguliers, les épisodiques, les lointains…). C’est bien plus que cela puisque c’est ce qu’on peut appeler un continu d’expériences voire un passage d’expériences dont l’immense qualité tient à deux valeurs décisives que je tire du nom Tarabuste : la pluralité, et donc un certain désordre avec tout ce que cela implique de « rencontres pas prévues », « carrefour d’activités » comme disait James Sacré pour les 20 ans, et la poésie comme dérangement voire querelle, inaccoutumance au monde tel qu’il va…
[…]
La liberté du poème, du poète, du lecteur, de l’éditeur, c’est autant d’espaces empiriques à inventer pour augmenter nos marges d’incertitude, pour réduire la part des assis et des pouvoirs en chacun de nous, de nos paroles et relations. C’est très exactement, me semble-t-il, ce que fait également le travail éditorial des Tarabuste : accueillir et poursuivre autant d’espaces empiriques de liberté que de rencontres entre auteur éditeur-lecteur. Cela ne tient pas à de grands principes ou à des propos généraux que le quotidien éditorial réduirait à une peau de chagrin voire contredirait, cela tient à une ténacité éthique et poétique que l’on peut mesurer à quelques orientations fortes : assurer une autonomie forte de toute l’activité éditoriale à partir d’un engagement poétique et éthique tout aussi fort et libre de toute dépendance autre qu’amicale ; logiquement donc, construire des amitiés plurielles qui peuvent résister aux aléas de la vie et du monde, et qui ne cessent de lier poèmes et rencontres ; pluraliser les espaces empiriques de liberté dans et par des modes de regroupement (faire société par et avec les poèmes — on a compris que ceux-ci ne sont réductibles ni à un genre ni à une forme littéraires) avec des collections, des expositions, des rencontres, des anthologies et des numéros de revues qui adoptent des modes de porosité et de solidarité toujours à rejouer tout en consolidant des fidélités, des chemins partagés le plus longtemps possible.
[…]
D’aucuns ont parlé d’éclectisme chez Tarabuste : je ne pense pas qu’il s’agisse d’éclectisme mais plutôt d’une écoute attentive à toutes les voix où peut s’entendre même de manière ténue le poème. Parce que ce qui justement fait le poème, c’est cette capacité d’écoute et de résonance d’une voix l’autre, d’une voix dans la voix et pour qu’une telle écoute et qu’une telle résonance — pas forcément chorale, et surtout pas homogénéisante — opèrent ensemble. Une telle opération tient évidemment d’abord à la force énonciative du poème mais aussi à la force continuée que l’éditeur puis le lecteur lui font pour que la ré-énonciation continuée poursuivent ici et maintenant l’inconnu d’un dire que la ténacité d’un éditeur a su faire entendre dans les résonances d’une collection, d’une revue, d’une rencontre. Je laisse à chacun l’évocation de ce que lui a fait l’opération Tarabuste et je suis persuadé que chacun sait combien elle s’accompagne d’une relation à la fois amicale et exigeante, engageante jusqu’à reprendre son écriture, sa lecture, sa vie pour participer à cette société du poème libre, à ces espaces empiriques de liberté que la relation éditoriale permet avec et par le poème.
SERGE MARTIN

Les saisons du poème I

21/02/2023

Les saisons du poème I

Les saisons du poème paraîtra  une fois l'an, et cristallisera le désir ancien de restituer en une sorte de panorama, la diversité des formes littéraires du poème, le parcours de son aventure, proche ou éloignée mais également les différents paysages qui composent la poésie vivante, active en ses rhizomes, s'écrivant, significative par ses manquements ou au contraire par sa surprésence sur les réseaux habituels du microcosme... ou encore à la recherche de nouvelles formes à venir. Les saisons du poème, c'est également une façon de faire le point, manière de bilan que présenter différentes écritures  dans différentes situations générationnelles, différentes formes et approches du poème, sa modernité ou au contraire, le retour à une certaine tradition, toutes questions qui traversent la poétique contemporaine et partant, interrogent notre propre pratique éditoriale. Concrètement, se trouvent ici rassemblés en un seul volume, cinq recueils de poèmes, sinon issus de la même génération, du moins dotés  de particularités incontestables, — et pas forcément en remorque de la philosophie —,  la poésie pense et se pense et pas nécessairement en collusion avec d'autres sciences, même si psychanalyse et philosophie y ont installé leur campement pour longtemps. Instrument supérieur de connaissance, la poésie est audace, révolution et source permanente d'énergie créatrice, littérairement à la confluence incandescente de la forme et du fond.

Rémi Froger - Poursuites

Luce Guilbaud - Retour de l'envers

Geneviève le Cœur - Sortie de nuit

Lionel-Edouard Martin - Posés là, peu mobiles

Jeanine Salesse - Au delà du paysage

 

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Christophe Lamiot Enos

21/02/2023

Christophe Lamiot Enos

Accompagner en mots une visite datant de 2011 sur le site du mémorial d'Oradour-sur-Glane, à partir de photographies prises alors, c'est tout d'abord se remémorer les histoires familiales, autant du côté maternel que du côté paternel et leurs Images afférentes ; une fois la gravité et la solennité du lieu reconnues ; ensuite, se positionner avec le plus d'honnêteté possible vis-à-vis d'une véritable terreur que les lettres ou la tradition culturelle entretiennent quant à la fin d'un premier XXe siècle en France et dans le monde plus généralement ; enfin et surtout, c'est tenter d'élaborer, de construire pour l'avenir, à travers un dialogue plus ou moins dans l'évidence avec sa fille Élisa, notamment, une sorte de viatique où le lieu de la mémoire ne soit pas seulement motif pour rester bouche bée et muet, mais plutôt élan vers un corps-à-corps entre soi et le monde alentour, sans cesse renouvelé, où l'Imagination, de se trouver en difficultés, fait valoir — malgré tout — son indéracinable, notre liberté.

 

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Jean-Paul Bota

21/02/2023

Jean-Paul Bota

Cinq lieux sont évoqués dans le livre : Londres, Lisbonne, Nantes, Chartres et Airaines et même un sixième, semi-imaginaire : Airaines à Chartres. Mais s'il faut tout d'abord entendre le lieu au sens géographique, celui du pays, de la ville ou de la bourgade, il faut pareillement l'entendre au sens du lieu dans le lieu..., c'est-à-dire à la fois : Le lieu de la rue avec tout ce qui lui appartient, son histoire et ceux qu'on y croise ou que l'on continue de croiser sous forme d'ombres, leur fantôme qui continue d'habiter le lieu. Le lieu des monuments, des bibliothèques, du musée... et à l'intérieur même de celui-ci le lieu de la peinture, de la sculpture, de l'architecture... Le lieu de la peinture, ce pourra être celui de Turner, de Constable, de Hogarth, du Caravage, de Van Eyck, de Philippe Cognée... mais pas seulement. C'est aussi le lieu de leur biographie, celui où ils sont allés peindre... ou le lieu de l'atelier... Le lieu renvoie à toute forme de géographie qui peut être également celle du corps, celui du joggeur par exemple. A la façon de ces poupées gigognes emboîtées par définition les unes dans les autres, le lieu est celui qui se décline au sens où il contient en lui-même d'autres lieux, qui renferment eux-mêmes d'autres lieux, etc. Lieux pluriels qui sont aussi ceux de la mémoire, du rêve, de l'Invitation au Voyage... et pour reprendre Gracq, qui nous mènent sur Le Grand chemin, celui du poète-piéton, des habitudes marcheuses où l'on amasse et écrit le poème en marchant, en écrivant...

 

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Alexis Pelletier

28/01/2023

Alexis Pelletier

D’où ça vient – avec majuscule et sans ponctuation, donc. Pour tenter de définir le lyrisme. Ou plutôt ébaucher une réponse à cette tentation : faire entrer la multiplicité de la perception de ce qui entoure et de creuser encore – en s’adressant à l’autre, c’est-à-dire au plus intime de ce qui est tu – ce qui aujourd’hui apparaît comme un conflit irréductible entre l’asphyxie et la nécessité d’y voir un peu plus clair dans ce monde. D’où ça vient. Ce sont des indices du monde qui sont rassemblés là : ils reviennent sans cesse et creusent le présent. Mais leur origine à jamais est reportée. une impression de toujours déjà lu… Ou plutôt quelque chose du vieux fantasme de tout faire entrer dans le poème : l’altérité ou l’engagement dans le monde, la détermination et l’humilité de la confrontation aux mots, l’indignation voire le refus et, bien sûr l’amour.

 

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Gabriel Zimmermann

03/01/2023

Gabriel Zimmermann

La nuit où nous basculons d'une année à l'autre, un petit garçon, accompagné de son grand frère, se retrouve seul lorsque celui-ci est emporté par une foule en fête. Un jeune homme l'aperçoit, va à lui, le prend dans ses bras et lui promet qu'il reverra bientôt son aîné. L'aventure commence...

 

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Vœux 2023

31/12/2022

Vœux 2023

James Sacré/Philippe Cognée

24/11/2022

James Sacré/Philippe Cognée

Exemplaire de tête : un tirage limité à 50 exemplaires avec une lithographie signée de Philippe Cognée.

2022 / ISBN 978-2-84587-597-5 / Cet ouvrage est composé d'aquarelles réalisées par Philippe Cognée accompagnées par des poèmes de James Sacré. Seuls les textes en regard des illustrations sont imprimés en une manière de palimpseste sur un feuillet remplié, grecqué et collé, dos inversé.

 

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Antoine Emaz/Djamel Meskache

15/10/2022

Antoine Emaz/Djamel Meskache

Tirage limité à 30 exemplaires sous étuis accompagnés d'un dessin original de Djamel Meskache.

2022, 170 p. / ISBN 978-2-84587-596-8 / "Peu de temps avant sa disparition, nous avions longuement évoqué ce dernier manuscrit alors en chantier. Depuis, Antoine Emaz nous a quittés ; on ne sait s'il a pu y travailler comme il aurait aimé à le faire, menant jusqu’à son terme, de mouture en mouture, le livre en cours. Mais ce qui reste, c’est qu’après avoir eu la chance d’éditer son premier livre de poèmes, Tarabuste s’honore de l’amitié qu’ Antoine Emaz lui fait en lui confiant son dernier manuscrit. ERRE est un grand livre, qui touche aux valeurs de beauté, de courage et d’humanité. L’essentiel d’une vie d’artiste." D. M.

 

Le Centre National du Livre (commission poésie juin 2022) souligne : "Un très grand manuscrit, touchant. Un livre conséquent, dont la clarté, la limpidité sont bouleversantes. Une dimension testamentaire sans pathos."

 

Revue de presse (en ligne) :

* François Bon, le tiers livre / Antoine Emaz posthume, Erre / YouTube (4novembre 2022)

 

 

* revue Décharge / I.D. n°1018 Éteindre par Claude Vercey (17 novembre 2022)

* En attendant Nadeau / Antoine Emaz, le choix du peu par Marie Etienne (30 novembre 2022)

* Poezibao / (Note de lecture) Antoine Emaz, Erre par Alexis Pelletier (2 décembre 2022)

* Poezibao / (Note de lecture) Antoine Emaz, Erre par Christian Travaux (14 décembre 2022)

* En attendant Nadeau / A l'écoute (8 février 2023)

* Poesibao / Lettre à Antoine Emaz à propos de Erre par Jean-Pascal Dubost (13 février 2023)

* Le Matricule des anges n°240 - février 2023 (Critique Poésie) / Frères, qui après nous vivez... par Emmanuel Laugier

* Terre à ciel / Hep ! Lectures fraîches ! Erre, Antoine Emaz par Cécile Guivarch (février 2023)

* Terre à ciel / Repaires, repères - Erre, Antoine Emaz par Françoise Delorme (février 2023)

 

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Antoine Emaz, l'épreuve élémentaire de soi

14/10/2022

Antoine Emaz, l'épreuve élémentaire de soi

Colloque organisé par Djamel Meskache (Éditions Tarabuste), Antonio Rodriguez (Université de Lausanne) et Dominique Viart (Université de Nanterre - Institut universitaire de France).

Mercredi 9 novembre 2022 de 9h à 18h à l'Université de Lausanne :

Éthique de l'écrire-vivre. Proses, carnets, réseaux  avec Serge Martin-Ritman / Christine Dupouy / Yves Charnet / Antonio Rodriguez / Jean-Patrice Courtois / Ludovic Degroote / Marcia Marques-Rambourg / François-Marie Deyrolle / Marc-Edouard Gautier / Djamel Meskache / Florence Trocmé

Jeudi 17 novembre 2022 de 9h à 18h à l'Université de Paris-Nanterre :

Poétique de l'attention suivi de Intertextualités  avec Michel Collot / Laure Sauvage / Dominique Rabaté / Dominique Viart / Julia Pont / Valéry Hugotte / Élise Tourte / James Sacré

Jeudi 17 novembre 2022 à partir de 18h30 au lieu culturel et bistro Les Pianos à Montreuil :

Des échos en mémoire, soirée/lecture "hommage à Antoine Emaz" présentée par Philippe Burin des Roziers / Djamel Meskache / en présence de Anne-Sophie Petit-Emptaz et avec Yves Charnet / Ludovic Degroote / Emmanuel Laugier / Alexis Pelletier / Serge Ritman

 

PROGRAMME PDF

Antoine Emaz

14/10/2022

Antoine Emaz

" Peu de temps avant sa disparition, nous avions longuement évoqué ce dernier manuscrit alors en chantier. Depuis, Antoine Emaz nous a quittés ; on ne sait s'il a pu y travailler comme il aurait aimé à le faire, menant jusqu’à son terme, de mouture en mouture, le livre en cours. Mais ce qui reste, c’est qu’après avoir eu la chance d’éditer son premier livre de poèmes, Tarabuste s’honore de l’amitié qu’ Antoine Emaz lui fait en lui confiant son dernier manuscrit. ERRE est un grand livre, qui touche aux valeurs de beauté, de courage et d’humanité. L’essentiel d’une vie d’artiste. D. M.

Une version de tête est disponible dans un tirage limité à 30 exemplaires sous étuis et numérotés, accompagnés d'un dessin original de Djamel Meskache.

 

Le Centre National du Livre (commission poésie juin 2022) souligne : "Un très grand manuscrit, touchant. Un livre conséquent, dont la clarté, la limpidité sont bouleversantes. Une dimension testamentaire sans pathos."

 

Revue de presse (en ligne) :

* François Bon, le tiers livre / Antoine Emaz posthume, Erre / YouTube (4 novembre 2022)

 

 

* revue Décharge / I.D. n°1018 Éteindre par Claude Vercey (17 novembre 2022)

* En attendant Nadeau / Antoine Emaz, le choix du peu par Marie Etienne (30 novembre 2022)

* Poezibao / (Note de lecture) Antoine Emaz, Erre par Alexis Pelletier (2 décembre 2022)

* Poezibao / (Note de lecture) Antoine Emaz, Erre par Christian Travaux (14 décembre 2022)

* En attendant Nadeau / A l'écoute (8 février 2023)

* Poesibao / Lettre à Antoine Emaz à propos de Erre par Jean-Pascal Dubost (13 février 2023)

* Le Matricule des anges n°240 - février 2023 (Critique Poésie) / Frères, qui après nous vivez... par Emmanuel Laugier

* Terre à ciel / Hep ! Lectures fraîches ! Erre, Antoine Emaz par Cécile Guivarch (février 2023)

* Terre à ciel / Repaires, repères - Erre, Antoine Emaz par Françoise Delorme (février 2023)

 

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James Sacré / Philippe Cognée

07/10/2022

James Sacré / Philippe Cognée

Cet ouvrage est composé d'aquarelles réalisées par Philippe Cognée accompagnées par des poèmes de James Sacré. Seuls les textes en regard des illustrations sont imprimés en une manière de palimpseste sur un feuillet remplié, grecqué et collé, dos inversé.

 

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Toute l'aventure

18/06/2022

Toute l'aventure

39e Marché de la Poésie

25/05/2022

39e Marché de la Poésie

Les nouveautés du Marché :

Gérard Titus-Carmel Travers du temps / Michel Collot Épitaphes Épiphanies et Le Radeau d'automne (sur des photographies de Nils-Udo) / Yves Peyré L'Accueil au monde / Christophe Lamiot Enos En tendre le lieu / Gérard Noiret Rue Chair et Foins / Lionel Destremau De la confusion... / Nicolas Cendo Au souffle près / James Sacré Figures de solitudes / Jacques Ancet Zone franche / Ariane Dreyfus Comme si c'était hier / Walter Rosselli Les saisons du Mélèze / Emil Cioran Éparpillements épistolaires / Claude Adelen Les poètes que j'ai connus / Serge Pey et Richard Conte Danse avec les bêtes / Triages 2022 : revue n°34 et Anthologies Voix Unes et Premières.

 

Les signatures du Marché :

Mercredi 8 juin 2022 : 18h Rencontre avec les auteurs de Triages 2022  (Revue n° 34  et Anthologies I et II)

Jeudi 9 juin 2022 : 18h Michel Collot

Vendredi 10 juin 2022 : 17h Yves Peyré / 18h Christophe Lamiot Enos / 19h Serge Pey et Richard Conte

Samedi 11 juin 2022 : 15h Claude Adelen / 16h Gérard Titus-Carmel / 17h Ariane Dreyfus / 18h Gérard Noiret

Serge Pey / Richard Conte

24/05/2022

Serge Pey / Richard Conte

Cet ouvrage est composé de peintures réalisées par Richard Conte accompagnées par des poèmes de Serge Pey. Seuls les textes en regard des illustrations sont imprimés en une manière de palimpseste sur un feuillet remplié, grecqué et collé, dos inversé.

 

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Revue Triages n°34

23/05/2022

Revue Triages n°34

Sommaire : 
CA QUI NOURRIT DEMAIN / Max Loreau Le matin d'Orphée par Stéphane Massonet

DES ÉCRITURES QUI FONT SIGNE / Bertjeff Agapes d'houles / Romain Bielawski Obsolescence / Floriane Durey Comme une aile repliée sous la peau / Bernard Granges Les luttes du silence / François Migeot Le cœur s'éloigne / Jean-Pierre Otte Les encyclies / Julia Peker La bascule du temps / Frédéric Teillard Griffures, Morsures / Thibaut Texier Le vent hanté

QUELQU'UN PASSE ET NOUS EMMÈNE / Philippe Boutibonnes Réponses vaines et équivoques

LES LANGUES DU MÉTIER. MATÉRIAUX POUR DIRE / Patricia Cottron-Daubigné L'enseignante et la poète accompagné d'un glossaire de Serge Martin
CE QU'ON VOIT NOUS PARLE AUSSI / Denis Pouppeville – Vincent Wackhenheim Peintre de l'autre côté – Gilbert Lascaut Les clowns, espiègles des banlieues (extrait)
ÉCHOS ET REGARDS / Claude Dehêtre Cantiner cantiller / Serge Martin Toute une vie dans une voix et James Joyce : de l'eau dans le gaz / du vent dans le brûleur / Noémie Parant L'Accident, lettre à tous les valides / Jean-Charles Vegliante Quasimodo (et cielo d'Alcamo) circulations infinies / Jacques Norigeon Quatre saisons en hiver.

 

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Anthologie I Triages

22/05/2022

Anthologie I Triages

Sommaire :

Géraldine Geay Loin et souvent (poèmes virtuels) / Jean-Claude Leroy Corrige... / Veronica Michel Journal éclair l'heure de l'herbe qui pousse / Jacques Vincent Le parti-pris des songes.

 

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Anthologie II Triages

21/05/2022

Anthologie II Triages

Sommaire :

Antoine Bertot Les boucles d'automne / Mylène Duc Cendre indivise / Franck Lahbib Ton sourire déborde au-delà du chemin / Hisashi Okuyama Et à    Et à   Et à   Andante pour deux voix en écoutant Prélude et fugue en si mineur de J.-S. Bach.

 

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Claude Adelen

20/05/2022

Claude Adelen

Et je ne sais ce qu’on pensera de « ces choses de caractère intime » comme disait Aragon, que j’ai évoquées pour chacun de ces proches compagnons de route. Ce que d’une certaine façon j’ai voulu, c’est montrer que le rapport d’amitié qui unit les poètes est fondé sur l’estime réciproque, et que la lecture de la poésie, est aussi une lecture « affective ». Oui, « Il faut être fidèle » comme l’a dit le poète Hölderlin ! Tel est l’objet de ce petit opuscule. C. Adelen

 

Revue de presse (en ligne) :

* En attendant Nadeau / Esquif poésie - L'attrait de la discrétion par Marie Etienne (7 septembre 2022)

* Revue Europe / Claude Adelen, Les poètes que j'ai connus par Ludwig Nalia (automne 2022)

 

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Christian Lhopital

30/04/2022

Christian Lhopital

Huit dessins de Christian Lhopital traités en alugraphie sur grand papier pur coton et deux planches de texte de Fabrice Treppoz / L'ensemble, signé par les auteurs et numéroté de 1 à 30, est inséré dans un coffret au format de 40x50 cm., imprimé et façonné dans les ateliers de l'éditeur à Saint-Benoît du Sault en avril 2022.

 

... Nous sommes nés du grondement sourd de la matière. Tantôt enfoncés, engoncés jusqu'à la gorge dans une molle torpeur, comme engloutis dans un magma amorphe et spongieux. Tantôt putréfiés, pétrifiés dans une gangue d'angoisse, comme tétanisés jusqu'à la moelle. Liquéfaction ou inertie de l'être. Notre condition serait d'un tragique absolu si elle n'était pas cocasse et ridicule : la matière croupissante et flasque  où nous gémissons notre misère n'est souvent qu'une simple flaque d'eau ; le rocher de granit que nous hissons en vain au sommet de nos illusions n'est que la pauvre petite pierre qui roule sous nos pas. Il faut imaginer Sisyphe risible. Ni heureux ni malheureux, seulement risible. Bravaches, nous roulons notre bosse emphatique comme un trophée, nous escaladons les cols les plus pentus en criant victoire, mais en vérité nous sommes incapables de sortir le nez du guidon, de poser notre vélo et de contempler le paysage. Nous voilà ensablés jusqu'au cou, empêchés de parler, l'œil avalé par un flux de matière informe. le peu d'être qu'il nous reste s'enfonce dans les limbes. Du désir et de l'ennui. Du rêve et du cauchemar.  De la mémoire et de l'oubli. Et plus loin encoure, ou plus bas, plus profond, dans les limbes du mystère où se tissent la fine étoffe de l'existence et son frou-frou insolite... F. Treppoz

 

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Gérard Titus-Carmel

21/04/2022

Gérard Titus-Carmel

Tirage limité à 29 exemplaires sous étuis accompagnés d'une lithographie signée de l'auteur.

2022, 148 p. / ISBN 978-2-84587-586-9 / Travers du temps constitue en quelque sorte,  une suite à Horizon d'attente. On sait le poids induit par ce concept usité en philosophie, une déraison du poème diront certains mais que seuls les poètes peuvent accepter tant la responsabilité rend enclin à la fuite de soi et dans le miroir... Gérard Titus-Carmel trouve dans cette formulation un achèvement qui rend possible le silence, son supplice et le passage du temps. Il s'agit d'une construction où s'emboîtent poèmes et apartés en prose afin de trouver une réponse formelle à la question d'un corps (d'une présence, donc) se découvrant un beau jour d'hiver décentré par rapport à un paysage qu'il connaît (ou croyait connaître) depuis toujours : de l'autre côté de la fenêtre devant laquelle il se tient à l'affût, voilà que le dehors familier se montre soudain de biais, comme si, lui aussi, s'était déplacé. S'installe alors un jeu de miroirs (et de mémoire) où se toisent les apparences.

 

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Gérard Titus-Carmel

13/04/2022

Gérard Titus-Carmel

Travers du temps constitue en quelque sorte,  une suite à Horizon d'attente. On sait le poids induit par ce concept usité en philosophie, une déraison du poème diront certains mais que seuls les poètes peuvent accepter tant la responsabilité rend enclin à la fuite de soi et dans le miroir... Gérard Titus-Carmel trouve dans cette formulation un achèvement qui rend possible le silence, son supplice et le passage du temps. Il s'agit d'une construction où s'emboîtent poèmes et apartés en prose afin de trouver une réponse formelle à la question d'un corps (d'une présence, donc) se découvrant un beau jour d'hiver décentré par rapport à un paysage qu'il connaît (ou croyait connaître) depuis toujours : de l'autre côté de la fenêtre devant laquelle il se tient à l'affût, voilà que le dehors familier se montre soudain de biais, comme si, lui aussi, s'était déplacé. S'installe alors un jeu de miroirs (et de mémoire) où se toisent les apparences.

Une version de tête est disponible dans un tirage limité à 29 exemplaires numérotés et signés sous étuis accompagnés d'une lithographie signée de Gérard Titus-Carmel.

 

Revue de presse (en ligne) :

* lacauselitteraire.fr / Travers du temps, Gérard Titus-Carmel par Didier Ayres (11 juillet 2022)

* poezibao / (Note de lecture) Gérard Titus-carmel, Travers du temps par Michaël Bishop (24 juin 2022)

* delarthelvetiquecontemporain.fr / Gérard Titus-Carmel et "l'inscrutable beauté de l'absence" par Jean-Paul Gavard-Perret (30 mai 2022)

* lelitteraire.com / Gérard Titus-Carmel, Travers du temps par Jean-Paul Gavard-Perret (31 mai 2022)

* salon-litteraire.linternaute / Gérard Titus-Carmel et l'aventure humaine par Jean-Paul Gavard-Perret (30 mai 2022)

 

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Michel Collot / Nils-Udo

11/04/2022

Michel Collot / Nils-Udo

Texte de Michel Collot sur une série de photographies de Nils-Udo

... Vu depuis le rocher des Fileuses, le spectacle était saisissant : la teinte claire du bois écorcé faisait ressortir contre le granite des falaises la silhouette de la demi-feuille et donnait une égale netteté à son reflet dans les eaux sombres de la Creuse, qui la doublait d’une moitié identique, de manière à donner l’illusion qu’elle était complète. La transparence de cette structure ajourée lui permettrait de se fondre dans son environnement : en s’offrant au regard, c’est le paysage qu’elle donnait à voir avec des yeux neufs. Le terme d’installation convient mal pour caractériser, ici comme ailleurs, l’intervention de NILS-UDO : il ne s’agit jamais pour lui d’occuper le terrain, encore moins de se l’approprier, mais au contraire de se plier à ses exigences et d’exalter le génie du lieu. Il vaudrait mieux parler d’un assemblage, qui rassemble et fait se ressembler les productions de l’art et les éléments naturels. Si les reflets dans l’eau fascinent tant NILS-UDO, c’est qu’ils illustrent la collaboration étroite entre l’artiste et la nature, qui suscite et complète l’image qu’il s’emploie à créer... M. Collot

 

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Ariane Dreyfus

02/04/2022

Ariane Dreyfus

Préfacé par James Sacré, ce volume, en format poche, reprend et rassemble les titres L'Amour 1, Les miettes de décembre, La durée des plantes et La bouche de quelqu'un.

 

Revue de presse (en ligne) :

* terresdefemmes / Ariane Dreyfus Comme si c'était hier par Angèle Paoli (juillet 2022)

* lacauselitteraire / Comme si c'était hier, Ariane Dreyfus par Marc Wetzel (1juin2022)

* poezibao / Entretien avec Ariane Dreyfus par Isabelle Baladine Howald (16 mai 2022)

 

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Jacques Ancet

01/04/2022

Jacques Ancet

Ce volume, sous format poche, est le prolongement de Le jour commence (Poèmes I - 1966-1976) publié en 2015. Il est composé de Zone franche (Poèmes II - 1974-1980) et de L'heure de cendre.

 

Revue de presse (en ligne) :

* la cause littéraire / Zone franche, Jacques Ancet par Didier Ayres (29 août 2022)

* Poezibao / (Note de lecture) Jacques Ancet, Zone franche par Yann Miralles (17 août 2022)

 

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