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LES COLLECTIONS

Jean-Noël Chrisment

24/04/2025

Jean-Noël Chrisment

Si le poème est une diction suffisante, Borges le pensait, sans doute ne faut-t-il pas chercher une intention pour celui-ci, dont le statut s'avère instable et qui en vient à s'interroger sur son texte même. Le chant y oscille entre son inclusion, parfois réticente, et une inclination à s'en exclure. Il pourrait s'agir d'un compte-rendu. Celui de l'instant primordial, et qui se distend, où l'amour détermine l'enfant à venir et le fait glisser dans un autre temps. Et tout se passe comme si, de ce qu'il a de primitif, cet instant de l'amour, venait jaillir un temps mythique, et s'anticiper un espace où se tiennent, anxieusement disponibles, des parts d'existence.
Le poème suit le trajet de cette dilatation du temps qu'empruntent les enfants, le long de paysages qui seront ceux de la splendeur ou de l'accablement, et qui les conduiront jusqu'à nos bras. La trajectoire, si courte en somme, de nos sexes à nos bras, où s'inscrit le monde, où s'innovent des mythologies du corps, où s'abolit une distance initiale, mais comme ralentie, étirée, retenue parce que dévastée par la projection mentale que nous en faisons. Les enfants deviennent le monde, une déclinaison du monde. Et c'en est une rénovée qui traverse, littéralement, leur visage.
Habitués que nous sommes à la fragmentation fréquente du poème contemporain, on s'étonnera de l'apparence qu'emprunte celui-ci à la tradition. Mais il assume là des mythologies bien étranges du corps, des innovations si improbables, si aux motifs si dérangeants, qu'il fallait sans doute à ce poème inquiet la rassurance d'une forme stricte la mieux éprouvée. Qu'il se rassure à ces vieux stratagèmes sonores qui, au fur et à mesure qu'il s'en va, et de peur de se perdre en chemin peut-être, lui remémorent sur l'instant chaque pas qu'il fait, puisque l'écho mental en résonne tout près de la mémoire et des émotions.

 

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Nimrod

24/04/2025

Nimrod

Pavane pour le cimetière de Dembé revient pour Nimrod à publier de son vivant un recueil de poèmes posthumes. Comment sortir de cette impasse imprévue ? Car honorer ses morts est un acte de vivant.
Le quartier du cimetière était situé à l'origine dans un no man's land au sud-est de N'Djaména, la capitale du Tchad. Cela fait plus de trente ans qu'il a été envahi par une urbanisation sauvage, au point que l'État a dû le fermer en procédant à des exhumations partielles. Nombre des siens y ont été enterrés, y compris son père. Aujourd'hui, le cimetière de Dembé n'est plus qu'un terrain vague. Ses compatriotes n'osent y bâtir leur maison, hantés par ces morts sans tertres ni pierres tombales. Au Tchad, le véritable tombeau des morts n'est fait ni de dalle ni de couronnes de fleurs, mais uniquement du rappel incessant de leur souvenir dans les conversations. Ainsi nous dispensons-nous d'aller sur leur tombe. La plupart des cimetières tchadiens sont des amas de terre. Avec Pavane pour le cimetière de Dembé, sont élevées des stèles afin que les siens lisent enfin le destin d'un père, d'une mère, d'un fils, d'une sœur.

 

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Anne Malaprade

24/04/2025

Anne Malaprade

Écrire, c'est voler un peu. Pourtant l'essentiel ne se vole pas et se dévoile encore moins. La langue vole d'un livre à l'autre, d'un imaginaire vers l'autre. Le corps, lui, est cette archive qui brûle le pain volé. Il se saisit de ce qui ne lui revient finalement jamais. Il prend et abandonne. Il se déplace dans la vie, dans la ville, dans son existence. Il déplace, aussi, par ses fautes et ses crimes, les vies des autres, l'ordre, ce qui est permis et ce qui interdit. 
La prose, ici, danse dans les chaînes du poème et enflamme la langue. Ça passe et ça casse. Quant au pronom "elle", il ne sait jamais ce qu'il advient en son nom, sous son nom, au plus près de son nom. Il est une ombre qui met en mouvement le corps des mots, et qui les dépose dans un jardin sauvage.
Opération du saint-esprit est le récit d'un geste qui n'en finit pas de se répéter, jusqu'à épuiser la patience. Y a-t-il encore quelque chose à savoir, quelque chose à déclarer ? Quelqu'un à juger et condamner ?

 

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Thomas Bontemps

17/04/2025

Thomas Bontemps

J’imagine des descentes et des remontées. Je peux accélérer ou ralentir, passer entre deux arcs costaux et revenir par le flanc gauche, puis le flanc droit, mes mains se déplacent, appuient juste ce qu’il faut. Je garde les pouces relevés, sais que j’en ai pour longtemps à masser des dos et des jambes et qu’il en faut peu, moins de vingt ans pour que l’arthrose vienne enfler mes phalanges. Vingt ans c’est long, je viens à peine de commencer. Thomas Bontemps

 

Un texte d'une fraîcheur étonnante. Se parcourt et s'absorbe comme un road-movie à la poésie urbaine indubitable et même affichée ; d'un ressort sans fatigue, à la tension qui ne se compare à rien d'autre sinon à la jeunesse elle-même. En tous cas, Tarabuste, restant en cela fidèle à sa politique éditoriale des premiers jours, celle de la main tendue et l'extrême attention aux voix unes et premières, aux voies dites émergentes. Main tendue à un premier livre, donc ; publication précédée de nulle autre et dont le récit ici relaté, constitue une véritable expérience  à la fois d'initiation mais également de vie puisque pour ce faire, l'auteur aura eu à cœur de quitter son ancienne activité de kinésithérapeute pour se consacrer à l'écriture. Geste éperdu de créateur en quête de sens...

Thomas Bontemps est diplômé de l’École nationale supérieure d'art de Bourges (DNSEP, 2021) et de l'Université Le Havre-Normandie (Master de création littéraire, 2023).

 

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Françoise Clédat

12/04/2025

Françoise Clédat

Leporello sous couverture : Texte de Françoise Clédat sur des œuvres de Henri & Marinette Cueco.

 

De l’imagier à l’herbier
ou l’inverse
Ce qu’est le livre à l’image
Ce qu’est le livre à l’herbe
ou l’inverse
Ce qui tisse et fait texte,
Lie, relit et multiplie, pouvant aussi
bien s’écrire :
Lit, relie et multiplie
Ce que sont les variations sur le livre
dans l’œuvre des Cueco.


Françoise Clédat

 

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Estampes, livres d'artistes, herbiers, films, etc.

31/03/2025

Estampes, livres d'artistes, herbiers, films, etc.

De l’imagier à l’herbier
ou l’inverse
Ce qu’est le livre à l’image
Ce qu’est le livre à l’herbe
ou l’inverse
ce que sont les variations sur le livre
dans l’œuvre des Cueco


« Je suis convaincu du lien étroit entre la parole et le dessin au point que je me suis persuadé que l’origine du dessin, en tout cas de son exploitation, est l’imagier. » Henri Cueco

 

Ce qui tisse et fait texte
Lie, relit et multiplie, pouvant aussi bien s’écrire :
Lit, relie et multiplie...

Françoise Clédat, in "De l'imagier à l'herbier", Ed. Tarabuste, avril 2025 

 

 

 

Une exposition proposée par l'Epicerie contemporaine et Triages Art & Littérature avec la complicité de Maxime Moczulski Production Artistique et des Editions Tarabuste.

Prix Max Jacob 2025

20/02/2025

Prix Max Jacob 2025

 

(D. Meskache, P. Commère et J-P. Siméon / Remise du Prix Max Jacob 2025 / Paris, mars 2025)

 

Garder la terre en joie de Pascal Commère

2024, 162 p. / ISBN 978-2-84587-649-1 / Prix Max Jacob 2025 / Faire vivre ensemble, à travers quelques séjours ou voyages (certains plus agréables que d'autres), différents instants de vie ou états d'esprit, confrontant, dans une approche sensible à l'altérité, ce qu'il faut bien nommer l'ici et l'ailleurs, non sans constater que ces "expériences" poétiques, qui appellent chacune une écriture, voire une forme propres, pourraient, à l'échelle de l'auteur - et au-delà qui sait ? - traduire l'espérance de joie qu'il nous faut, en dépit d'une inquiétude justifiée, malgré tout préserver.

 

Revue de presse (en ligne) :

* Terres de femmes / Pascal Commère, Garder la terre en joie par Angèle Paoli (juin 2024)

* Terre à ciel / Repères, repaires par Françoise Delorme (décembre 2024)

 

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Prix Max Jacob 2025

20/02/2025

Prix Max Jacob 2025

 

(G. Zimmermann, D. Meskache, J-L. Para et P. Sustrac / Remise du Prix Max Jacob 2025 / Paris, mars 2025)

 

Plus loin que l'atelier de Gabriel Zimmermann

2024, 164 p. / ISBN 978-2-84587-659-0 / Prix Max Jacob 2025 / "Langue de bois", "gueule de bois", "chèque en bois", "volée de bois vert", "tu vas voir de quel bois je me chauffe" : que d'expressions négatives à propos d'une matière si précieuse aux Hommes ! A contrario d'un tel regard, ce livre pourra être lu comme un plaidoyer pour elle ainsi qu'une exploration des passions qui coulent en nous comme la sève dans les arbres.

 

Revue de presse (en ligne) :

* revue Décharge / I.D n° 1124 / Mon poème est un pistolet dans la bouche par Claude Vercey (22 octobre 2024)

* revue Décharge / Poèmes tombés du camion / Gabriel Zimmermann : deux écrits d'atelier par Claude Vercey (24 octobre 2024)

* Sitaudis / Les  Incitations / Portrait du jeune homme en feu dans l'atelier des mots par Jean-François Coutureau (14 novembre 2024)

 

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Triages 2025

08/01/2025

Triages 2025

2 choix d'adhésion à la Revue TRIAGES Art & Littérature :

* Membre AMI : 30 € / Cotisation donnant droit à la revue Triages n°37

* Membre BIENFAITEUR : 100 € / Cotisation donnant droit à la revue Triages n°37 + une lithographie originale signée d’un artiste présenté dans la revue

 

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Carmelo Zagari / Alexis Pelletier

18/12/2024

Carmelo Zagari / Alexis Pelletier

 

Six dessins traités en alugraphie sur grand papier pures fibres vierges, garanti sans acide et un dessin signé par l’artiste serti dans l’emboîtage / L’ensemble signé par les auteurs et l’éditeur, est inséré dans un coffret au format de 41x51cm, imprimé & façonné dans les ateliers de l’éditeur à Saint-Benoît du Sault en décembre 2024 / Cette édition bénéfice d'un tirage limité à 30 exemplaires.

 

 

... Pour qui découvre le travail de Carmelo Zagari, c’est un assaut de sensations qui arrivent simultanément : l’impression est celle d’aborder un monde structuré et comme indécidable. Parce que des émotions contradictoires surgissent de ce qui apparaît d’abord et avant tout comme une parade improbable, voire impossible.
Il y a des animaux, des chevaux, des oiseaux, des singes, des moutons, des vaches, des chats, tout un bestiaire dont on ne sait s’il est là pour dire la souffrance que l’être humain impose à la nature ou s’il est glorifié à la fois comme motif de la peinture et comme expression d’un attachement farouche aux bêtes, à toutes les bêtes auxquelles, sans orgueil, le peintre et nous-mêmes appartenons.
Et voici quelque chose de farouche dans ces animaux, quelque chose d’étrange, de sauvage. Ils sont apprivoisés, certes, par la virtuosité du trait. Ils savent être doux et tendres, dans leurs constitutions plus ou moins revisitées par le geste du peintre. On les entendrait chanter. On dirait même qu’ils obéissent à la peinture, si ce n’est à l’artiste qui les a peints. Mais voilà qu’ils s’assemblent, qu’ils se retournent et que ce sont eux qui pressent le peintre. Comme si c’était à lui maintenant d’obéir, comme si sous ses airs de clown, il était devenu le maître d’un cirque qui lui échappe.
Et quelle est cette parade qui se donne, qui s’avance vers nous qui la regardons ? Un convoi funéraire ? Une manifestation joyeuse ? Qui sont ces êtres humains ? Et pourquoi si souvent, c’est le visage ou et le corps même du peintre qui semblent jouer avec la peinture ?... Alexis Pelletier

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Alain Lance

15/12/2024

Alain Lance

Carnets (1988-2015)

"Je n’ai guère le sens de l’espace, mais sans doute celui du temps. Parfois jusqu’à l’obsession, quatre de mes publications en témoignent : Temps criblé, Chronos, Le Temps. Et bien entendu Coupures de temps. Après ce dernier livre, j’ai donc continué, certes de façon de plus en plus espacée, à tenir ce carnet." Alain Lance

 

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Daniel Dezeuze

29/11/2024

Daniel Dezeuze

Carnets (2000-2023)

"L’art serait-il moins intéressant que le quotidien ? Est-ce que les faits du quotidien sont de l’art? (Thèse de Fluxus et finalement du relativisme). A-t-on besoin de la terre ferme avant (ou après) s’être lancé du trapèze ? L’écriture serait-elle le filet qui retient la peinture dans ses mailles ? Ce qu’on attend d’un artiste (de ses écrits) c’est un certain pittoresque (pintoresco) des faits, des spéculations ou même une utopie… Mutisme. Pourquoi ? Je ne veux pas me couper la langue pourtant (cf. Matisse). En tout cas, ce que j’écris n’a aucune prétention. Je l’écris pour moi. Aussi la chansonnette artistique avec ses doutes métaphysiques je la connais trop bien pour l’avoir lue chez les autres artistes. La pratique artistique est peut-être un remède. L’on préfère toujours parler de la maladie plutôt que du médicament." Daniel Dezeuze

 

Revue de presse (en ligne) :

* le litteraire.com / Daniel Dezeuze, Journal au bord de l'eau par Jean-Paul Gavard-Perret (10 décembre 2024)

* l'art-vues.com / L'art-vues a lu : le "Journal au bord de l'eau" de Daniel Dezeuze par Bernard Teulon-Nouailles (23 janvier 2025)

* TK-21 La Revue / n° 161 / Chroniques et biotope des folies d'un artiste sage par Jean-Paul Gavard-Perret (2 février 2025)

 

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Alexis Pelletier

21/11/2024

Alexis Pelletier

Indescriptible douleur que celle de la perte, un déchirement profond. Le poème commence par évoquer ce vide laissé par l'absence, une étoile qui s'éteint symbolisant la fin de sa vie. Les moments de silence, où la voix autrefois familière ne se fait plus entendre, marquent le début d'un deuil : quel est-il ? Semblable à la musique d'un disque qu'on s'apprêtait à jouer sur une platine, ce premier mouvement met en scène la tristesse et le choc, souligne le manque criant. Face à cette mort, les souvenirs deviennent refuge. Les moments  partagés, les histoires  se transforment en souvenirs précieux qui apaisent la douleur. Chaque souvenir est une preuve tangible de l'amour et de la tendresse qui ont marqué la relation. 

 

Revue de presse (en ligne) :

* Revue Décharge / I.D. n°1136 / Pas un jour sans penser à Maman par Claude Vercey (9 février 2025)

* Diacritik / Terrain vague (35) / Du Livre des visages à la Forme du reste par Christian Rosset (5 février 2025)

* remue.net / Là où ça veille par Jacques Josse (9 février 2025)

* Sitaudis / Alexis Pelletier, Là où ça veille par Tristan Hordé (8 avril 2025)

 

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Pierre Garrigues

21/11/2024

Pierre Garrigues

Sous le ciel ardent de Carthage, un nectar ancien, coule dans le verre de Pierre Garrigues. Symphonie de saveurs, festins illuminés par sa lueur dorée, Magon, vin des rois et des dieux oubliés... Cette ode de Pierre Garrigues célèbre le vin Magon, un vin fameux de l'antique Carthage. Magon, du nom d'un agronome carthaginois fort réputé lui-même. Le poème, organisé comme un récit épique autour de ce vin tant chanté... évoque le cadre de Carthage. La mention des amphores d'argile et la description des méthodes ancestrales qui permettaient de préserver et d'enrichir ses arômes de conservation du vin, frôlent le manuel d’œnologie. Le vin devient un élément central chez le poète, unifiant en lui le guerrier et le sage, et favorisant la transmission de son poème épique. Éros n'est pas en reste.

 

Revue de presse (en ligne) :

* Sitaudis / Pierre Garrigues, Ode à Magon par Bertrand Degott (12 décembre 2024)

 

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Gilbert Lascault / Denis Pouppeville

20/11/2024

Gilbert Lascault / Denis Pouppeville

Cet ouvrage est composé de dessins réalisés par Denis Pouppeville accompagnés par un texte de Gilbert Lascault. Seuls les textes en regard des illustrations sont imprimés en une manière de palimpseste sur un feuillet remplié, grecqué et collé, dos inversé.

 

Les clowns, les espiègles des banlieues, adapté pour l'occasion, chagrin et désert ravalés,  ̶̶̵̵  ne lui avions-nous pas promis une surprise pour ses 90 ans ?  ̶̶̵̵  ce portrait de l'artiste en clown rieur, salue autant Denis Pouppeville que Gilbert Lascault. Mais, par dessus tout, il parle d'amour et de truculence, de mots en bouche, de voyage et de gourmandise.

 

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Jean-Charles Vegliante

27/10/2024

Jean-Charles Vegliante

[Essai sur] DANTE : prénom célèbre dans le monde entier. On pense aussitôt, généralement, aux visions saisissantes de l’enfer. On se souvient de quelques grandes fresques admirées en Italie, des gravures de Gustave Doré… Mais le poème intitulé La Comédie, c’est aussi un purgatoire – monde intermédiaire, transitoire dans tous les sens du terme – ; et puis le paradis, sublime construction cosmique de beauté absolue, et imagination tenue pour véridique, à la limite de ce que le lecteur contemporain, nourri de science-fiction, peut encore concevoir. Poésie visionnaire, littéralement. 
L’essai Comme celui qui voit reprend fidèlement ce long parcours, cette ascension prodigieuse et par nature optimiste, suivant le tracé poétique laissé par le grand florentin il y a un peu plus de sept siècles. Suivant la force du désir, qui entraîne, persiste et pourrait être son ultime garant de vérité. Cette lecture en privilégie bien sûr la dimension littéraire (de pure poésie), donnée à voir par les nombreux extraits (précisément cités dans la version française du même auteur-traducteur, en vers), et s’attarde sur les étapes marquantes de cet étonnant témoignage : rapporté “pour chacun de nous” par le poète-voyageur de l’outre-tombe.     

 

Revue de presse (en ligne) :

* Altraparola Rivista / Un estratto del libro di Jean-Charles Vegliante : Comme celui qui voit. Essai sur Dante par Francesco Biagi (17 mars 2025)

 

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Gabriel Zimmermann

05/10/2024

Gabriel Zimmermann

"Langue de bois", "gueule de bois", "chèque en bois", "volée de bois vert", "tu vas voir de quel bois je me chauffe" : que d'expressions négatives à propos d'une matière si précieuse aux Hommes ! A contrario d'un tel regard, ce livre pourra être lu comme un plaidoyer pour elle ainsi qu'une exploration des passions qui coulent en nous comme la sève dans les arbres.

 

Revue de presse (en ligne) :

revue Décharge / I.D n° 1124 / Mon poème est un pistolet dans la bouche par Claude Vercey (22 octobre 2024)

* revue Décharge / Poèmes tombés du camion / Gabriel Zimmermann : deux écrits d'atelier par Claude Vercey (24 octobre 2024)

* Sitaudis / Les  Incitations / Portrait du jeune homme en feu dans l'atelier des mots par Jean-François Coutureau (14 novembre 2024)

 

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Françoise Clédat

05/10/2024

Françoise Clédat

Le flux, est celui de la vie en nous ; son reflux, inexorable, est éprouvé, appréhendé à travers l'expérience concrète de la mortalité : vieillesse et cancer... Chant, poème de louange à l'écriture et aux forces d'amour et de création qu'elle convoque, tel voudrait pouvoir être à ce terme le lyrisme du reflux. 

 

Revue de presse (en ligne) :

* Revue Décharge / "Je suis l'écrivaine de ma mort" (Françoise Clédat) par Luce Guilbaud (23 décembre 2024)

* Revue Décharge / Françoise Clédat : Éclat dernier du reflux lyrique par Claude Vercey (7 janvier 2025)

 

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à DESS(e)IN

17/07/2024

à DESS(e)IN

Leporello sous couverture : Textes de Djamel Meskache et les artistes sur des œuvres de Philippe Cognée, Daniel Dezeuze, Christian Lhopital, Daniel Nadaud, Gérard Titus-Carmel et Mâkhi Xenakis.

 

... Si l'unité idéologique de la bourgeoisie a produit la peinture de chevalet, ne peut-on peut faire l'hypothèse que le dessin est le reliquat d'un prolétariat des cavernes ? En quelque sorte la naissance des signes obéissant au même effort, il aurait éclaté dans l'écriture classique puis serait devenu au même titre que la peinture, une des problématiques de l'Art contemporain.
Et on peut en dire autant de la poésie... DM

 

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Revue Triages n°36

04/06/2024

Revue Triages n°36

Sommaire :

CA QUI NOURRIT DEMAIN / Hommage à Jean-Luc Parant / Noémie Parant Lettre d'adieu / Philippe Beck Défunte élégie / Serge Martin-Ritman Jean-Luc Parant, un enfant pour des milliers d'années / Kristell Loquet Les trois livres avec des ailes

DES ÉCRITURES QUI FONT SIGNE / Christine Bloyet pré-histoire / Didier Garcia Hommages / Olivier Hervy Promenades dans la foule / Christiane Levêque Septantaine / Clélie Lecuelle On est bien là

DES MOTS QUI DONNENT LA MAIN / Frédéric Valabrègue Histoires de Tobie avec des dessins extraits des Carnets de Daniel Nadaud

QUELQU'UN PASSE ET NOUS EMMÈNE / Jerome Rothenberg Un poème de miracles présenté et traduit par Eric Sarner

CE QU'ON VOIT NOUS PARLE AUSSI / Philippe Boutibonnes - Thierry Farcy A quattr'occhi / Gilles Clément - Dominique Truco Corps à corps

LES LANGUES DU MÉTIER ; MATÉRIAUX POUR DIRE / Michel Cassir Qui de la poésie ou de la science est l'ombre de l'autre ?

ÉCHOS & REGARDS / Pierre Michon - Alain Nadaud Entretien Tunis, 2016 / Yves Peyré Une pincée de permanence (escapade en Berry) / Pierre-Yves Soucy Polysémie de la parole (poésie de Hisashi Okuyama) / Dominique Viart Antoine Emaz, l'épreuve élémentaire de soi / Djamel Meskache Pour une anthropologie de la résilience poétique / A Serge Martin Des mots d'amis.

 

Revue de presse (en ligne) :

* Recours au poème / Poésie & Mondes poétiques : La revue Triages, cuvée 36 par Mathias Lair (5 février 2025)

 

 

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Serge Ritman / Monique tello

29/05/2024

Serge Ritman / Monique tello

Cet ouvrage est composé d'œuvres réalisées par Monique Tello accompagnées par un texte de Serge Ritman. Seuls les textes en regard des illustrations sont imprimés en une manière de palimpseste sur un feuillet remplié, grecqué et collé, dos inversé.

 

C'est un manège de printemps,

tout tourneboulés nous sommes

au souvenir des rires d'antan.

Ah, l'amitié des poètes partis en voyage !

sans casse ni justification,

explorateurs sidéraux de nos espaces intérieurs.

 

Revue de presse (en ligne) :

* Artension / Communiqués : Monique Tello (septembre-octobre 2024)

 

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Eric Sarner / Bernard Plossu

29/05/2024

Eric Sarner / Bernard Plossu

"Passant au cœur de Lisbonne, je me sens au plus près de moi-même. C'est comme si la ville me protégeait de mes propres confusions, de tout danger d'être avalé ailleurs par ce que je n'aurais pas su maîtriser.

...

Je vous écris ardent

d'une ville somnambule".

E. S.

 

Revue de presse (en ligne) :

* En attendant Nadeau / Mélancolie de pierre par Odile Hunoult (5 novembre 2024).

 

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Jean-Pascal Dubost

25/05/2024

Jean-Pascal Dubost

Journal en vers d'une année (du 14 juin 2020 au 13 juin 2021), à raison d'un poème par jour inspiré par un fait de l'actualité du même jour. Un ensemble sur les bruits du monde immédiat, un journal post-covid, mais pas sur le covid, il est juste quelquefois évoqué. Un journal sans "je", sans aucune considération autobiographique, un "baromètre de l'âme" dont les variations d'humeur personnelle s'expriment dans le rythme (cadré et contraint pour ne pas verser dans l'excès d'humeur).

 

Revue de presse (en ligne) :

* Les découvreurs / Un journal de crise pas tout à fait comme les autres. Au fait & Au prendre de Jean-Pascal Dubost chez Tarabuste par Georges Guillain (18 juin 2024) 

* En attendant Nadeau / Chronique de la poésie contemporaine : Prendre le large / Jean-Pascal Dubost, Au fait & Au prendre par Alain Roussel (19 novembre 2024)

* Sitaudis / Jean-Pascal Dubost, Au fait & Au prendre (poèmes journaux) par Laurent Fourcaut (6 décembre 2024)

 

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Françoise Delorme

25/05/2024

Françoise Delorme

Par la présente poursuit une chimère, qui n'est pas seulement une chimère, mais aussi le motif de l'existence de l'auteur de ce recueil de poésie :  chercher à exprimer ce qui fait d'elle, de nous, des êtres humains dans le monde où nous avons été jetés et que nous inventons tout aussi bien. Pas exprimer, plutôt décrire au plus près le réel et les sentiments qui nous habitent, tout aussi réels. Dans le monde, dans la vie des mots, vie qui nous encercle et en même temps nous déborde.

 

Revue de presse (en ligne) :

* Décharge / ID n°1116 : Où se perdre, avec Françoise Delorme par Claude Vercey (27 août 2024)

* Décharge / Françoise Delorme : Post-scriptum à la Présente par Claude Vercey (29 août 2024)

* Europe / novembre-décembre 2024 / Françoise Delorme, Par la présente par Régis Lefort 

* Revue Arpa n° 145-146 / Note de lecture Par la présente de Françoise Delorme par Pierrick de Chermont (novembre 2024)

* Poésie romande / Par la présente de Françoise Delorme par Pierre-Alain Tâche (novembre 2024)

* Terre à ciel / Par la présente, Entretien avec Françoise Delorme par Isabelle Lévesque (décembre 2024)

 

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Christine Dupouy

25/05/2024

Christine Dupouy

Suivi de Un monde perdu et Chant d'amour et de mort.

 

Manuella. Ce n’est peut-être pas tout à fait un hasard si, quand tu étais à Normale Sup, pour changer de prénom tu avais souhaité t’appeler «Emmanuelle», c’est-à-dire «Dieu avec nous », ce qui n’était d’un point de vue religieux pas très différent de ton vrai prénom, que tu as mis bien du temps à accepter. Tes deux anciennes analystes, Mme V. et Mme F., qui t’appellent « Christine », sont pour beaucoup dans cette réconciliation. Manuella est le diminutif d’Emmanuelle, mais tu ne revendiquais guère à ce moment-là tes origines savoyardes.
[...] Tout, non tu ne dis pas tout, et tu ne sais pas pourquoi. Rien à voir avec la pudeur, plutôt une conception de l’écriture, de l’ordre de l’esquisse et non de la somme. C.D.

 

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