[Récits] * Dire les séjours terrestres par le seul moyen du récit ; la vie est un songe et le lecteur un rêveur éveillé. La prose "fiction" y est vécue comme un blasphème ; l'imaginaire pour lui-même est une problématique reléguée dans une cabane, au fond du jardin.
2024, 216 p. / ISBN 978-2-84587-660-6 / Carnets (2000-2023) / L’art serait-il moins intéressant que le quotidien ? Est-ce que les faits du quotidien sont de l’art ? (Thèse de Fluxus et finalement du relativisme). A-t-on besoin de la terre ferme avant (ou après) s’être lancé du trapèze ? L’écriture serait-elle le filet qui retient la peinture dans ses mailles ? Ce qu’on attend d’un artiste (de ses écrits) c’est un certain pittoresque (pintoresco) des faits, des spéculations ou même une utopie… Mutisme. Pourquoi ? Je ne veux pas me couper la langue pourtant (cf. Matisse). En tout cas, ce que j’écris n’a aucune prétention. Je l’écris pour moi. Aussi la chansonnette artistique avec ses doutes métaphysiques je la connais trop bien pour l’avoir lue chez les autres artistes. La pratique artistique est peut-être un remède. L’on préfère toujours parler de la maladie plutôt que du médicament. Daniel Dezeuze