TARABUSTE Éditions

NOUVEAUTÉS

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Fabrice Treppoz

18/05/2023

Fabrice Treppoz

Les poèmes de Petit Chien donnent à voir et à entendre l'émotion qui fut la nôtre quand nous découvrîmes pour la première fois l'œuvre de Goya au musée du Prado, mais aussi, plusieurs années après, les images, les sensations, les humeurs parfois contradictoires qui nous agitent encore et nous bouleversent chaque fois que l'image de l'animal enfoncé dans son magma de matière nous revient à la mémoire et hante notre esprit. [...] Petit Chien est à la fois une méditation obsessionnelle sur le vide et le rien et une rêverie poétique consciente de son impuissance à percer le mystère d'une peinture qui interdit toute lecture univoque, même si, à nos yeux, Un chien de Goya demeure avant tout une image tragique de notre misère.

 

Une version de tête est disponible dans un tirage limité à 30 exemplaires numérotés et signés sous étuis accompagnés d'une alugraphie de Christian Lhopital.

 

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Didier Cahen

17/05/2023

Didier Cahen

L’entretien que nous proposons traverse la vie et l’œuvre du poète, avec pour ambition d’accompagner très simplement la poésie de Celan, d’en montrer la richesse et en même temps la clarté irradiante. On lira, dans le prolongement de ce dialogue, une autre étude, Écouter le silence (De la situation de la poésie en France à l’heure actuelle). On partira de ce constat : de Paul Celan à Yves Bonnefoy, d’Edmond Jabès à Esther Tellermann et à Antoine Emaz, la vérité de la poésie reste toujours la même ; elle est l’art de bien dire ce qui doit être dit, la manière de rien dire quand rien ne peut se dire. D’où la nécessité de travailler la forme et de toujours réinventer la langue. Cette traversée de l’écriture de nos contemporains montre combien l’œuvre de Paul Celan imprègne encore notre champ poétique actuel.

 

Revue de presse (en ligne) :

* L'Obs / n°3062 du 15 juin 2023 / La nuit noire de Celan par Julie Clarini

* Sitaudis / Lire Paul Celan de Didier Cahen par Yves Boudier (26 juin 2023)

* Poesibao / Didier Cahen, Lire Paul Celan lu par Isabelle Baladine Howald (28 juin 2023)

* Le Monde des livres / Une bouteille à la mer / Le feuilleton de Tiphaine Samoyault (30 juin 2023)

* Diacritik / A la frontière (22) - Brocante d'été, seconde partie par Christian Rosset (13 septembre 2023)

* Poesibao / De la lecture-errance - Le Flotoir par Florence Trocmé (6 septembre 2023)

* Artpress / n°514 octobre 2023 / Didier Cahen, Lire Paul Celan par François Bordes

* En attendant Nadeau / Quand Celan et Cadou se serrent la main par Odile Hunoult (31 octobre 2023)

* Revue Esprit / Paul Celan ou l'énigme du monde par Anne Dujin (mars 2024)

* RadioJ / Livres au café des psaumes / Didier Cahen est l'invité d'Antoine Spire (27 janvier 2024)

 

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Yves Charnet

15/05/2023

Yves Charnet

"On vous a commandé ce papier. Ce portrait de Christian T. Vous recueillez ses confidences à mi-voix. Presque une confession. Vous enrôlez chimères & monstres fantasques. Vos songes que voici." Y. C.

 

Lu sur fb :

* Domique-Edouard Blanchard (écrivain, éditeur, directeur de revue) / Il fait partie de ces écrivains que l'on attend de livre en livre. On sait qu'il y aura des portes qui s'ouvriront à votre regard, des miroirs qui vous montreront sans chichis. Ce qu'il écrit, en somme, vous renseigne davantage sur vous que sur lui. Vous êtes moins seul. C'est un écho. En même temps, au détour d'une phrase, vous lui en voulez tant vous avez l'impression qu'il écrit avec vos mots. Vos propres mots, vos mots sales. Il habite Toulouse, moi Bordeaux, mais c'est à Paris que nous nous sommes rencontrés. Une fois. Une seule fois. Avant le Covid. Il y eut une brouille, stupide comme l'amitié sait en fabriquer. L'Yves est rancuneux, il m'a fallu en faire pour revenir dans l'estime où nous tenions l'un l'autre. C'est fait.  Je viens de recevoir Le libraire de Gambetta paru aux éditions Tarabuste.  Ah oui, l'auteur, l'ami en question s'appelle Yves Charnet, mais vous l'aviez reconnu, n'est-ce pas ?

* Stéphane Chomienne (professeur de lettres au lycée Fermat) / Le libraire de Gambetta d’Yves Charnet, avec son titre digne d’un roman de Simenon, ne se passe évidemment pas dans le xxe arrondissement de Paris, mais à Toulouse. Christian Thorel est le patron de la librairie Ombres Blanches, située rue Gambetta à Toulouse. Yves connait Christian depuis 25 ans, Yves le raconte et Yves se raconte. Il raconte cette amitié-là. Pleine de pudeur et souvent impudique, délicate et intarissable, la prose de Charnet se déroule, se cherche, rebondit, digresse, se coule dans d’autres proses, se retrouve et réussit à exprimer l’indicible et l’intime d’une relation à la fois fraternelle et paternelle. On reste sous le charme de ce texte qui donne envie de connaître Christian et d’être ami avec Yves.

* Isabelle Grell-Borgamano (universitaire, spécialiste de l'auto-fiction, éditrice de Serge Doubrovsky) / Le dernier-né d'Yves Charnet se lit comme l'on lit une chasse au trésor, aux trésors. On décrypte les signes, cherche avec lui, qui nous prend par la main ce qu'on cherche tous, parfois l'auteur nous laisse et se retourne puis il revient pour nous mener, en deux temps, vers ce trésor (perdu). L'amitié. Les amitiés et ce qui va avec.

* Serge Lama / Coup de cœur littéraire « Le Libraire de Gambetta » écrit par Yves Charnet : Tu te souviens de trop de choses / Tant de ronces, si peu de roses  / Ta tête lourde de toi-même  / Encor’ faudrait-il que tu t'aimes / Et pourtant c'est si doux à lire / Ce lancinant et lent délire / Oui, ça se lit comme un poème  / Délirium tremens de toi-même  / Je t'aime mon Yves  / C'est bon que tu vives ! Serge LAMA. Chers amis, le livre dont je parle s'intitule "LE LIBRAIRE DE GAMBETTA", lisez-le et partagez-moi vos commentaires. 

* Alain Girard-Daudon (fondateur de la Librairie Vent d'Ouest à Nantes) / Quel libraire ne serait heureux qu'on lui consacre un tel texte ? Ici c'est un grand libraire, Christian Thorel, le fondateur d'Ombres blanches à Toulouse, dont le poète Yves Charnet célèbre la rencontre. Il ne s'agit pas d'une histoire, une biographie de Christian, ni d'une hagiographie. L'homme discret, voire un peu austère, d'une réserve toute protestante, n'est guère enclin à trop se livrer. Il s'agit d'un récit d'amitié, exercice d'admiration, une prose du libraire, comme il y eut naguère chez Charnet une prose du fils. Mais parlant du libraire, c'est aussi de lui que parle le poète. Le lecteur qui le connait sait que pour cet admirateur de Doubrovsky, porte voix de l'autofiction, et cet amoureux de Montaigne, l'auteur est toujours la matière de ses livres. Et ce sont encore des instants de sa vie qu'il nous conte avec cette franchise, cette sincérité désarmante, cette impudeur parfois, car ceux qui savent, savent... Yves Charnet séduit souvent et agace parfois. Soucieux d'être aimé, sans pour autant vouloir plaire à tous, il nous propose de livre en livre le journal de son mal à vivre, avec ses emportements parfois vifs, ses désespoirs profonds. Ses lecteurs fidèles n'ignorent rien de ses deuils (celui insurmontable d'une mère), des ses amours manqués, de ses brouilles avec ses amis, plus douloureuses encore avec ses propres enfants. Yves Charnet aime la poésie raffinée et précieuse d'un James Sacré, celle de haute stature d'un Michel Deguy, celle minimaliste quasi silencieuse d'un Antoine Emaz, mais il aime aussi la chanson populaire et le lyrisme à la Brel d'un Serge Lama, dont il cultive l'amitié. On ne sait si il hiérarchise poésie et chanson, mais on le sait passionné au point de parsemer ses textes d'extraits de poèmes, d'extraits de chansons (cf p. 82 Mais où sont les variétés d'antan) comme dans ces poèmes cut up mosaïques d'autres textes. Certes nous n'allons pas jusqu'au bout de ses goûts, mais il n'en a que faire et se soucie peu que Depardieu ne soit plus culturellement correct, ni Sardou qui d'ailleurs ne l'a jamais été, ni que sa passion pour la corrida ne soit, c'est le moins qu'on puisse dire, largement partagée. Mais c'est aussi ce que l'on peut aimer chez Charnet, cette manière de se dire sans détour, d'avancer sans masque, ce courage d'être lui, grand et petit comme nous tous, car parlant du libraire, nous l'avons dit, c'est de lui qu'il parle. Et parlant de lui, c'est aussi de nous, frères humains. Et c'est avec une langue nerveuse, rapide, inventive, une langue au rythme des émotions, qui en fait un grand styliste. Revenons au propos de ce livre. Le libraire de Gambetta célèbre l'amitié rare et fragile qui peut exister entre les hommes, un chant qu'eût aimé La Boétie. Ce cadeau offert au libraire en est aussi un offert à toutes les librairies, « la meilleure définition de l'universel » est-il dit sur la couverture de ce livre de belle facture édité chez Tarabuste. 

* Stéphane Hirschi (universitaire, spécialiste de la cantologie) / Dernière affiche en date des productions de l'amYves Charnet, Le Libraire de Gambetta. Un titre de lignée. Filiation Bertrand Tavernier. Son premier film, L'Horloger de Saint-Paul. Un personnage et une ville. Lyon, et Noiret en père dans tous ses états. Un film aux saveurs seventies. Tavernier le Lyonnais, comme plus tard dans Une Semaine de vacances, et qui, encore plus tard, filmera aussi, si subtilement, mon nord – ces plans lyriques de la campagne avesnoise, entre hiver et printemps, autour du Quesnoy, ou cette école maternelle à Anzin qui porte désormais son nom, Bertrand Tavernier, après Ça commence aujourd'hui. De formidables films de transmission, ouverts au doute, et à l'espoir. Années 1970 donc. Celles où se fixaient les re-pères adolescents du Sans père Charnet. Entre grands frères et charmes cabossés : Gabin, Reggiani, Delon, Noiret, Piccoli. Montand bien sûr, puisqu'Yves. La petite musique de Tavernier en écho à celle de Sautet, et la cristallisation pour l'adolescent Charnet, sur des musiques où Philippe Sarde se confond avec Ennio Morricone, et Le Clan des Siciliens se décline en Vincent, François, Paul, et tant d'autres. Y compris ces autres voix de grands frères, les réprouvés par la mère, les anars de la félure rebelle et virilement provocatrice, Sardou, Lama, puis bientôt Nougaro. Une fantasmatique personnelle qu'Yves Charnet retricote au fil de ses livres. Alors Le Libraire de Gambetta, sous l'enseigne Tavernier, mais où Lyon fait place à Toulouse. Le climat beaujolais s'éclaire à la tour girondine de Montaigne, et l'univers horloger, ou enseignant, du cinéaste, se transmute en repaire féérique tapissé de bouquins. Une éternelle quête de livresse, celle qui répare lorsque se délitent les repères. Lorsque le sens menace de se faire la paire, et qu'heureusement, se profile le fanal de quelques pairs. Car c'est bien le fil constant des poèmes en prose d'Yves Charnet, la quête du pair. Pouvoir se reconnaître dans un autre, comme La Boëtie, parce que c'était lui, parce que c'était moi. C'est Nougaro dans Quatre boules de jazz, c'est le désir de reconnaissance dans des regards de femme, au fil des publications, de Madame Charnet, la mère dont ce livre-ci tente de trouer le deuil récent, à Marie-Pierre, sa femme jusqu'à leur divorce, puis toutes les maîtresses-passion dont il chérit jusqu'au choix des pseudonymes, dans une œuvre néanmoins auto-fictYves. Ici ce sera surtout Rachida. Un retour de plume, vers 2013. Mais évidemment, le pair choisi pour ce livre, c'est Christian Thorel, l'ami fidèle depuis l'arrivée d'Yves en la cité gasconne, à la fin du précédent millénaire. Le Libraire de Toulouse. Fondateur et âme d'une librairie passée en quelques années de 80 mètres carrés à plus de 1600, et désormais 45 employés ! Ombres blanches. C'est l'autre pivot du texte. Son trou noir et oxymorique. Le lieu rassurant, le repaire heureux du presque re-père, le calviniste taiseux aux lunettes rondes, auprès duquel l'exubérant auteur, Sancho auprès du Quichotte, peut consoler de silence son ultime vertige titubant, après la messe funèbre de Claude Nougaro. Mais Ombres blanches, et son escalier qui colimace, comme celui d'une autre librairie culte pour Yves, La Terrasse de Gutemberg, Paris 12e... laisse aussi entendre le lieu du vertige. Désir de lire, de partager – et zone d'ombre, blanche. Comme l'année blanche traversée par l'auteur à cheval sur 2007 et 2008, désêtre, dépression, dépréciation de soi et dislocation psychique, mais dont il garde aussi le souvenir ému des promenades hebdomadaires à travers Toulouse que l'ami Christian parvenait à tirer de lui, grappin d'humanité qui reçoit ici son tribut d'hommage. Une marche embrayée, patiemment, pour réamorcer quelque chose qui tienne. Comme l'écriture. Ce tissage des pièces du puzzle au noir, l'ombre transmutée en encre, et le blanc ouateux de la mélancolie où neige et n'ai-je-donc-aucun-sens, se transfigurent en page. Sur fond d'airs à réenchanter. Ce qu'Yves appelle gentiment : « variations cantologiques ». Pour une mère en colis déposée dans une émission à paillettes. Et costumes blancs. Jeu de paires et d'appariements, sublimation, du deuil, Le Libraire de Gambetta tisse ce noir et blanc des mélancolies archaïques sur un fond de duos à retrouver, ou à inventer. Jusqu'à ce point sublime où tout se boucle : lorsqu'Yves Charnet, à table avec son ami libraire et la saturnienne Sarah Chiche, leur désigne un arc-en-ciel. Genèse d'un possible monde en couleurs. EpYvanie de l'ombre blanche. Le repère est apparié. Habemus papam.

 

Revue de presse (en ligne) :

* Causeur / Derrière les ombres blanches par Thomas Morales (16 mai 2023)

* Sitaudis / Yves Charnet : Le libraire de Gambetta par Pascal Boulanger (23 mai 2023)

* Libr-Critique / Yves Charnet, Le Libraire de Gambetta par Sébastien Ecorce (27 mai 2023)

* Boudu magazine toulousain actuel / Yves Charnet, l'ami bâtard par Louise Fretet (7 juin 2023)

* Autofiction.org / Le livre comme siège d'une puissance par Jean-Michel Devesa (7 juin 2023)

* RadioPrésence / Entretien avec Yves Charnet (16 juin 2023)

* RCF Radio / Les midis du RCF Vaucluse : Philippe Chauché reçoit Yves Charnet (16 juin 2023)

* La Dépêche du Midi / Yves Charnet : 25 ans d'amitié avec "Le Libraire de Gambetta" Christian Thorel par Yves Gabay (27 juin 2023)

* blog de Jean-Claude Lebrun / Territoires romanesques 2023 Yves Charnet par Jean-Claude Lebrun (10 août 2023)

* Culture 31 / Un livre pour le week-end : Le libraire de Gambetta d'Yves Charnet par Christian Authier (18 août 2023)

* lespoetes.site / Entretien avec Yves Charnet (3 octobre 2023)

* autobiographie.sitapa.org / Yves Charnet : Le libraire de Gambetta par Elizabeth Legros-Chapuis (1er novembre 2023)

 

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Alain Nadaud

14/05/2023

Alain Nadaud

"Exploration des vertiges de l’Internet autant que réflexion sur l’imaginaire des mondes célestes, superposant images numériques et apparitions de créatures angéliques, les-anges.net replie une virtualité sur l’autre. Anticipant sur le métavers, où pseudo et avatars s’accaparent nos identités, cette enquête policière, onirique, fantastique et numérique à la fois, nous invite à revisiter mythes et littératures tout en adressant à notre présent de substantielles questions quant à notre présence matérielle ici-bas..." D. V.

Extrait

 

 

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James Sacré

12/05/2023

James Sacré

Les livres dits de la suite marocaine, c'est-à-dire Un paradis de poussière, Une fin d'après-midi à Marrakech et Viens, dit quelqu'un sont représentatifs de la relation de James Sacré au Maroc, - on sait combien l'auteur doit à ce pays d'inspiration pour ces livres. Ces livres sont des gestes d'écriture, qui ne veulent rien expliquer, qui veulent seulement rencontrer, et continuer de s'étonner (heureusement ou pas), de découvrir et de se découvrir dans cette compagnie de l'autre, qui est l'hôte, ce mot qui met superbement ensemble l'autre et le même.

 

Revue de presse (en ligne) :

* Les découvreurs / Reprise de trois livres "marocains" de James Sacré aux Editions Tarabuste par Georges Guillain (30 juin 2023)

* remue.net / Une fin d'après-midi continuée par Jacques Josse (10 août 2023)

* sitaudis / Une fin d'après-midi continuée de James Sacré par François Huglo (29 août 2023)

* Décharge / I.D. n°1066 (1ère partie) / Quelqu'un et un pays (et une enfance) par Claude Vercey (13 octobre 2023)

* Décharge / I.D. n°1066 (2nde partie) / Quelqu'un et un pays (et une enfance) par Claude Vercey (14 octobre 2023)

 

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Kristell Loquet / Jean-Luc & Titi Parant

05/04/2023

Kristell Loquet / Jean-Luc & Titi Parant

Leporello sous couverture : Texte de Kristell Loquet sur des œuvres de Jean-Luc & Titi Parant.

[...] « Nature immense, mère éternelle, à toi nos cœurs, nos chants joyeux. Divin reflet, ta beauté nous rappelle le Dieu puissant qui règne aux cieux. » C’est ce qu’on peut lire en palimpseste sur la petite partition manuscrite Hymne à la nature sur laquelle Jean-Luc a dessiné un bestiau par la bouche duquel sortent 482 petites boules claires et dont le corps est rempli de 986 petites boules plus foncées. J’en viens à chercher les divins reflets d’une nature qui engendre sans cesse, qui renaît constamment.[...] Kristell Loquet

 

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Louis Dubost

31/03/2023

Louis Dubost

La vie, la mort : thèmes récurrents chez les poètes, rien de bien original donc. Mais c'est le "parce que" qui oriente Saison sans visage dont les citations (S. Heaney, D. Horvilleur, P. O. Enquist) mises en exergue au livre précisent les intentions. Dont on retiendra, de chacune, un terme ressassé dans l'écriture : rien, mots, maintenant.

 

Revue de presse (en ligne) :

* Décharge / Louis Dubost, Saison sans visage par Jacmo (6 mai 2023)

 

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Françoise Clédat

31/03/2023

Françoise Clédat

Apparition d'une pandémie mortelle que double la découverte simultanée d'un cancer à un stade avancé. Confinement et finitude. Une quête poétique autant qu'existentielle menée à la frontière des arts et des sciences. Spécificité, conjugaison, interpénétration, pourvoyeuses du lexique d'apparentement des modes d'être, des ordres, des échelles. Du sensible à l'inerte, de l'animal au végétal au minéral, du microcosme au macrocosme, de la biologie cellulaire et sub-atomique à la cosmologie, de la physique quantique à la poésie, de "je" encore "je" à tout ce qui n'est plus "je". À la fin des fins, cœur battant, la quête est cette tentative de constituer un viatique afin d'envisager yeux grands ouverts l'énigme non résolue de ce moment où il ne battra plus. 

 

Revue de presse (en ligne) :

* Poesibao / Françoise Clédat, Les parentés inhumaines lu par Isabelle Baladine Howald ( 3 mai 2023)

* Décharge / Tenter un possible art de mourir (1ère partie) par Claude Vercey (13 juin 2023)

* Poesibao / Lettre à Françoise Clédat à propos de son livre Les parentés inhumaines par Jean-pascal Dubost (27 septembre 2023)

 

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Théophile et Louise Barbu

21/03/2023

Théophile et Louise Barbu

Leporello sous couverture : Texte de Théophile Barbu sur des peintures de Louise Barbu.

[...] Aujourd’hui, les bruits de bottes résonnent à nouveau en Europe. Mars attaque, avec toute la fureur des belliqueux ; de ceux qu’Ovide décrit glissant dans une mare de sang. Songeant aux souffrances provoquées, la voie suivie par Louise Barbu pour surmonter les épreuves m’inspire comme une prouesse de résistance et de dépassement. Dépassement parce que les éléments abstraits de ses œuvres, refusant toute assignation, toute figuration sous une étiquette imposée, affirment l’audace et la créativité de leur lumière propre. [...] Théophile Barbu

 

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Les saisons du poème I

21/02/2023

Les saisons du poème I

Les saisons du poème paraîtra  une fois l'an, et cristallisera le désir ancien de restituer en une sorte de panorama, la diversité des formes littéraires du poème, le parcours de son aventure, proche ou éloignée mais également les différents paysages qui composent la poésie vivante, active en ses rhizomes, s'écrivant, significative par ses manquements ou au contraire par sa surprésence sur les réseaux habituels du microcosme... ou encore à la recherche de nouvelles formes à venir. Les saisons du poème, c'est également une façon de faire le point, manière de bilan que présenter différentes écritures  dans différentes situations générationnelles, différentes formes et approches du poème, sa modernité ou au contraire, le retour à une certaine tradition, toutes questions qui traversent la poétique contemporaine et partant, interrogent notre propre pratique éditoriale. Concrètement, se trouvent ici rassemblés en un seul volume, cinq recueils de poèmes, sinon issus de la même génération, du moins dotés  de particularités incontestables, — et pas forcément en remorque de la philosophie —,  la poésie pense et se pense et pas nécessairement en collusion avec d'autres sciences, même si psychanalyse et philosophie y ont installé leur campement pour longtemps. Instrument supérieur de connaissance, la poésie est audace, révolution et source permanente d'énergie créatrice, littérairement à la confluence incandescente de la forme et du fond.

Rémi Froger - Poursuites

Luce Guilbaud - Retour de l'envers

Geneviève le Cœur - Sortie de nuit

Lionel-Edouard Martin - Posés là, peu mobiles

Jeanine Salesse - Au delà du paysage

 

Revue de presse (en ligne) :

* revue Décharge / I.D. n°1042 / Cinq visages de la poésie d'aujourd'hui (1ère partie) par Claude Vercey (22 mai 2023)

* revue Décharge / I.D. n°1042 bis / Cinq visages de la poésie d'aujourd'hui (suite et fin) par Claude Vercey (24 mai 2023

 

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Christophe Lamiot Enos

21/02/2023

Christophe Lamiot Enos

Accompagner en mots une visite datant de 2011 sur le site du mémorial d'Oradour-sur-Glane, à partir de photographies prises alors, c'est tout d'abord se remémorer les histoires familiales, autant du côté maternel que du côté paternel et leurs Images afférentes ; une fois la gravité et la solennité du lieu reconnues ; ensuite, se positionner avec le plus d'honnêteté possible vis-à-vis d'une véritable terreur que les lettres ou la tradition culturelle entretiennent quant à la fin d'un premier XXe siècle en France et dans le monde plus généralement ; enfin et surtout, c'est tenter d'élaborer, de construire pour l'avenir, à travers un dialogue plus ou moins dans l'évidence avec sa fille Élisa, notamment, une sorte de viatique où le lieu de la mémoire ne soit pas seulement motif pour rester bouche bée et muet, mais plutôt élan vers un corps-à-corps entre soi et le monde alentour, sans cesse renouvelé, où l'Imagination, de se trouver en difficultés, fait valoir — malgré tout — son indéracinable, notre liberté.

 

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Jean-Paul Bota

21/02/2023

Jean-Paul Bota

Cinq lieux sont évoqués dans le livre : Londres, Lisbonne, Nantes, Chartres et Airaines et même un sixième, semi-imaginaire : Airaines à Chartres. Mais s'il faut tout d'abord entendre le lieu au sens géographique, celui du pays, de la ville ou de la bourgade, il faut pareillement l'entendre au sens du lieu dans le lieu..., c'est-à-dire à la fois : Le lieu de la rue avec tout ce qui lui appartient, son histoire et ceux qu'on y croise ou que l'on continue de croiser sous forme d'ombres, leur fantôme qui continue d'habiter le lieu. Le lieu des monuments, des bibliothèques, du musée... et à l'intérieur même de celui-ci le lieu de la peinture, de la sculpture, de l'architecture... Le lieu de la peinture, ce pourra être celui de Turner, de Constable, de Hogarth, du Caravage, de Van Eyck, de Philippe Cognée... mais pas seulement. C'est aussi le lieu de leur biographie, celui où ils sont allés peindre... ou le lieu de l'atelier... Le lieu renvoie à toute forme de géographie qui peut être également celle du corps, celui du joggeur par exemple. A la façon de ces poupées gigognes emboîtées par définition les unes dans les autres, le lieu est celui qui se décline au sens où il contient en lui-même d'autres lieux, qui renferment eux-mêmes d'autres lieux, etc. Lieux pluriels qui sont aussi ceux de la mémoire, du rêve, de l'Invitation au Voyage... et pour reprendre Gracq, qui nous mènent sur Le Grand chemin, celui du poète-piéton, des habitudes marcheuses où l'on amasse et écrit le poème en marchant, en écrivant...

 

Revue de presse (en ligne) :

* remue.net / Lieux par Jacques Josse (10 avril 2023)

* revue phœnix / note de lecture Lieux, jean-Paul Bota par Etienne Faure (avril 2023)

* 30' d'!nsomn!e / Jean-Paul Bota, Lieux par jacques Vincent (4 mai 2023)

* Poesibao / Jean-Paul Bota, Lieux lu par Michaël Bishop (5 mai 2023)

 

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Alexis Pelletier

28/01/2023

Alexis Pelletier

d’où ça vient – sans majuscule et sans ponctuation, donc. Pour tenter de définir le lyrisme. Ou plutôt ébaucher une réponse à cette tentation : faire entrer la multiplicité de la perception de ce qui entoure et de creuser encore – en s’adressant à l’autre, c’est-à-dire au plus intime de ce qui est tu – ce qui aujourd’hui apparaît comme un conflit irréductible entre l’asphyxie et la nécessité d’y voir un peu plus clair dans ce monde. d’où ça vient. Ce sont des indices du monde qui sont rassemblés là : ils reviennent sans cesse et creusent le présent. Mais leur origine à jamais est reportée. une impression de toujours déjà lu… Ou plutôt quelque chose du vieux fantasme de tout faire entrer dans le poème : l’altérité ou l’engagement dans le monde, la détermination et l’humilité de la confrontation aux mots, l’indignation voire le refus et, bien sûr l’amour.

 

Revue de presse (en ligne) :

* Diacritik / A la frontière (8) - poésie etc. par Christian Rosset (15 mars 2023)

* Sitaudis / D'où ça vient d'Alexis Pelletier par Patrick Beurard-Valdoye (7 avril 2023)

* Décharge / Alexis Pelletier : d'où ça vient (Tarabuste) par Jacmo (13 avril 2023)

* lelitteraire.com / Alexis Pelletier, d'où ça vient par Jean-Paul Gavard-Perret (27 avril 2023)

* Poesibao / Alexis Pelletier, d'où ça vient lu par Antoine Bertot (3 mai 2023)

* Remue.net / Résonances par Pierre Drogi (5 mai 2023)

 

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Gabriel Zimmermann

03/01/2023

Gabriel Zimmermann

La nuit où nous basculons d'une année à l'autre, un petit garçon, accompagné de son grand frère, se retrouve seul lorsque celui-ci est emporté par une foule en fête. Un jeune homme l'aperçoit, va à lui, le prend dans ses bras et lui promet qu'il reverra bientôt son aîné. L'aventure commence...

 

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James Sacré / Philippe Cognée

24/11/2022

James Sacré / Philippe Cognée

Exemplaire de tête : un tirage limité à 50 exemplaires avec une lithographie signée de Philippe Cognée.

2022 / ISBN 978-2-84587-597-5 / Cet ouvrage est composé d'aquarelles réalisées par Philippe Cognée accompagnées par des poèmes de James Sacré. Seuls les textes en regard des illustrations sont imprimés en une manière de palimpseste sur un feuillet remplié, grecqué et collé, dos inversé.

 

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Antoine Emaz / Djamel Meskache

15/10/2022

Antoine Emaz / Djamel Meskache

Tirage limité à 30 exemplaires sous étuis accompagnés d'un dessin original de Djamel Meskache.

2022, 170 p. / ISBN 978-2-84587-596-8 / "Peu de temps avant sa disparition, nous avions longuement évoqué ce dernier manuscrit alors en chantier. Depuis, Antoine Emaz nous a quittés ; on ne sait s'il a pu y travailler comme il aurait aimé à le faire, menant jusqu’à son terme, de mouture en mouture, le livre en cours. Mais ce qui reste, c’est qu’après avoir eu la chance d’éditer son premier livre de poèmes, Tarabuste s’honore de l’amitié qu’ Antoine Emaz lui fait en lui confiant son dernier manuscrit. ERRE est un grand livre, qui touche aux valeurs de beauté, de courage et d’humanité. L’essentiel d’une vie d’artiste." D. M.

 

Le Centre National du Livre (commission poésie juin 2022) souligne : "Un très grand manuscrit, touchant. Un livre conséquent, dont la clarté, la limpidité sont bouleversantes. Une dimension testamentaire sans pathos."

 

Revue de presse (en ligne) :

* François Bon, le tiers livre / Antoine Emaz posthume, Erre / YouTube (4novembre 2022)

 

 

* revue Décharge / I.D. n°1018 Éteindre par Claude Vercey (17 novembre 2022)

* En attendant Nadeau / Antoine Emaz, le choix du peu par Marie Etienne (30 novembre 2022)

* Poezibao / (Note de lecture) Antoine Emaz, Erre par Alexis Pelletier (2 décembre 2022)

* Poezibao / (Note de lecture) Antoine Emaz, Erre par Christian Travaux (14 décembre 2022)

* En attendant Nadeau / A l'écoute (8 février 2023)

* Poesibao / Lettre à Antoine Emaz à propos de Erre par Jean-Pascal Dubost (13 février 2023)

* Le Matricule des anges n°240 - février 2023 (Critique Poésie) / Frères, qui après nous vivez... par Emmanuel Laugier

* Terre à ciel / Hep ! Lectures fraîches ! Erre, Antoine Emaz par Cécile Guivarch (février 2023)

* Terre à ciel / Repaires, repères - Erre, Antoine Emaz par Françoise Delorme (février 2023)

* Le Temps / Caractères - Réponses à la nuit par Julien Burri (29 avril 2023)

 

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Antoine Emaz

14/10/2022

Antoine Emaz

" Peu de temps avant sa disparition, nous avions longuement évoqué ce dernier manuscrit alors en chantier. Depuis, Antoine Emaz nous a quittés ; on ne sait s'il a pu y travailler comme il aurait aimé à le faire, menant jusqu’à son terme, de mouture en mouture, le livre en cours. Mais ce qui reste, c’est qu’après avoir eu la chance d’éditer son premier livre de poèmes, Tarabuste s’honore de l’amitié qu’ Antoine Emaz lui fait en lui confiant son dernier manuscrit. ERRE est un grand livre, qui touche aux valeurs de beauté, de courage et d’humanité. L’essentiel d’une vie d’artiste. D. M.

Une version de tête est disponible dans un tirage limité à 30 exemplaires sous étuis et numérotés, accompagnés d'un dessin original de Djamel Meskache.

 

Le Centre National du Livre (commission poésie juin 2022) souligne : "Un très grand manuscrit, touchant. Un livre conséquent, dont la clarté, la limpidité sont bouleversantes. Une dimension testamentaire sans pathos."

 

Revue de presse (en ligne) :

* François Bon, le tiers livre / Antoine Emaz posthume, Erre / YouTube (4 novembre 2022)

 

 

* revue Décharge / I.D. n°1018 Éteindre par Claude Vercey (17 novembre 2022)

* En attendant Nadeau / Antoine Emaz, le choix du peu par Marie Etienne (30 novembre 2022)

* Poezibao / (Note de lecture) Antoine Emaz, Erre par Alexis Pelletier (2 décembre 2022)

* Poezibao / (Note de lecture) Antoine Emaz, Erre par Christian Travaux (14 décembre 2022)

* En attendant Nadeau / A l'écoute (8 février 2023)

* Poesibao / Lettre à Antoine Emaz à propos de Erre par Jean-Pascal Dubost (13 février 2023)

* Le Matricule des anges n°240 - février 2023 (Critique Poésie) / Frères, qui après nous vivez... par Emmanuel Laugier

* Terre à ciel / Hep ! Lectures fraîches ! Erre, Antoine Emaz par Cécile Guivarch (février 2023)

* Terre à ciel / Repaires, repères - Erre, Antoine Emaz par Françoise Delorme (février 2023)

* Le temps / Caractères - Réponse à la nuit par Julien Burri (28 avril 2023)

 

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James Sacré / Philippe Cognée

07/10/2022

James Sacré / Philippe Cognée

Cet ouvrage est composé d'aquarelles réalisées par Philippe Cognée accompagnées par des poèmes de James Sacré. Seuls les textes en regard des illustrations sont imprimés en une manière de palimpseste sur un feuillet remplié, grecqué et collé, dos inversé.

 

Revue de presse (en ligne) :

* terre à ciel / Repaires, repères par Françoise Delorme (juillet 2023)

 

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Serge Pey / Richard Conte

24/05/2022

Serge Pey / Richard Conte

Cet ouvrage est composé de peintures réalisées par Richard Conte accompagnées par des poèmes de Serge Pey. Seuls les textes en regard des illustrations sont imprimés en une manière de palimpseste sur un feuillet remplié, grecqué et collé, dos inversé.

 

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Revue Triages n°34

23/05/2022

Revue Triages n°34

Sommaire : 
CA QUI NOURRIT DEMAIN / Max Loreau Le matin d'Orphée par Stéphane Massonet

DES ÉCRITURES QUI FONT SIGNE / Bertjeff Agapes d'houles / Romain Bielawski Obsolescence / Floriane Durey Comme une aile repliée sous la peau / Bernard Granges Les luttes du silence / François Migeot Le cœur s'éloigne / Jean-Pierre Otte Les encyclies / Julia Peker La bascule du temps / Frédéric Teillard Griffures, Morsures / Thibaut Texier Le vent hanté

QUELQU'UN PASSE ET NOUS EMMÈNE / Philippe Boutibonnes Réponses vaines et équivoques

LES LANGUES DU MÉTIER. MATÉRIAUX POUR DIRE / Patricia Cottron-Daubigné L'enseignante et la poète accompagné d'un glossaire de Serge Martin
CE QU'ON VOIT NOUS PARLE AUSSI / Denis Pouppeville – Vincent Wackhenheim Peintre de l'autre côté – Gilbert Lascaut Les clowns, espiègles des banlieues (extrait)
ÉCHOS ET REGARDS / Claude Dehêtre Cantiner cantiller / Serge Martin Toute une vie dans une voix et James Joyce : de l'eau dans le gaz / du vent dans le brûleur / Noémie Parant L'Accident, lettre à tous les valides / Jean-Charles Vegliante Quasimodo (et cielo d'Alcamo) circulations infinies / Jacques Norigeon Quatre saisons en hiver.

 

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Anthologie I Triages

22/05/2022

Anthologie I Triages

Sommaire :

Géraldine Geay Loin et souvent (poèmes virtuels) / Jean-Claude Leroy Corrige... / Veronica Michel Journal éclair l'heure de l'herbe qui pousse / Jacques Vincent Le parti-pris des songes.

 

Revue de presse (en ligne) :

* 30' d'!nsomn!e / Jacques Vincent, Le parti-pris des songes (9 février 2023)

* 30' d'!nsomn!e / Géraldine Geay, Loin et souvent par Jacques Vincent (20 avril 2023)

 

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Anthologie II Triages

21/05/2022

Anthologie II Triages

Sommaire :

Antoine Bertot Les boucles d'automne / Mylène Duc Cendre indivise / Franck Lahbib Ton sourire déborde au-delà du chemin / Hisashi Okuyama Et à    Et à   Et à   Andante pour deux voix en écoutant Prélude et fugue en si mineur de J.-S. Bach.

 

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Claude Adelen

20/05/2022

Claude Adelen

Et je ne sais ce qu’on pensera de « ces choses de caractère intime » comme disait Aragon, que j’ai évoquées pour chacun de ces proches compagnons de route. Ce que d’une certaine façon j’ai voulu, c’est montrer que le rapport d’amitié qui unit les poètes est fondé sur l’estime réciproque, et que la lecture de la poésie, est aussi une lecture « affective ». Oui, « Il faut être fidèle » comme l’a dit le poète Hölderlin ! Tel est l’objet de ce petit opuscule. C. Adelen

 

Revue de presse (en ligne) :

* En attendant Nadeau / Esquif poésie - L'attrait de la discrétion par Marie Etienne (7 septembre 2022)

* Revue Europe / Claude Adelen, Les poètes que j'ai connus par Ludwig Nalia (automne 2022)

 

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Christian Lhopital

30/04/2022

Christian Lhopital

Huit dessins de Christian Lhopital traités en alugraphie sur grand papier pur coton et deux planches de texte de Fabrice Treppoz / L'ensemble, signé par les auteurs et numéroté de 1 à 30, est inséré dans un coffret au format de 40x50 cm., imprimé et façonné dans les ateliers de l'éditeur à Saint-Benoît du Sault en avril 2022.

 

... Nous sommes nés du grondement sourd de la matière. Tantôt enfoncés, engoncés jusqu'à la gorge dans une molle torpeur, comme engloutis dans un magma amorphe et spongieux. Tantôt putréfiés, pétrifiés dans une gangue d'angoisse, comme tétanisés jusqu'à la moelle. Liquéfaction ou inertie de l'être. Notre condition serait d'un tragique absolu si elle n'était pas cocasse et ridicule : la matière croupissante et flasque  où nous gémissons notre misère n'est souvent qu'une simple flaque d'eau ; le rocher de granit que nous hissons en vain au sommet de nos illusions n'est que la pauvre petite pierre qui roule sous nos pas. Il faut imaginer Sisyphe risible. Ni heureux ni malheureux, seulement risible. Bravaches, nous roulons notre bosse emphatique comme un trophée, nous escaladons les cols les plus pentus en criant victoire, mais en vérité nous sommes incapables de sortir le nez du guidon, de poser notre vélo et de contempler le paysage. Nous voilà ensablés jusqu'au cou, empêchés de parler, l'œil avalé par un flux de matière informe. le peu d'être qu'il nous reste s'enfonce dans les limbes. Du désir et de l'ennui. Du rêve et du cauchemar.  De la mémoire et de l'oubli. Et plus loin encoure, ou plus bas, plus profond, dans les limbes du mystère où se tissent la fine étoffe de l'existence et son frou-frou insolite... F. Treppoz

 

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Gérard Titus-Carmel

21/04/2022

Gérard Titus-Carmel

Tirage limité à 29 exemplaires sous étuis accompagnés d'une lithographie signée de l'auteur.

2022, 148 p. / ISBN 978-2-84587-586-9 / Travers du temps constitue en quelque sorte,  une suite à Horizon d'attente. On sait le poids induit par ce concept usité en philosophie, une déraison du poème diront certains mais que seuls les poètes peuvent accepter tant la responsabilité rend enclin à la fuite de soi et dans le miroir... Gérard Titus-Carmel trouve dans cette formulation un achèvement qui rend possible le silence, son supplice et le passage du temps. Il s'agit d'une construction où s'emboîtent poèmes et apartés en prose afin de trouver une réponse formelle à la question d'un corps (d'une présence, donc) se découvrant un beau jour d'hiver décentré par rapport à un paysage qu'il connaît (ou croyait connaître) depuis toujours : de l'autre côté de la fenêtre devant laquelle il se tient à l'affût, voilà que le dehors familier se montre soudain de biais, comme si, lui aussi, s'était déplacé. S'installe alors un jeu de miroirs (et de mémoire) où se toisent les apparences.

 

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