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NOUVEAUTÉS

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Sadika Keskes

18/03/2024

Sadika Keskes

 

Exposition du 5 avril au 12 mai 2024, du jeudi au dimanche et jours fériés, de 10h30 à 12h30 et de 15h30 à 19h.

 

SADIKA KESKES, est artiste-verrière comme elle aime à se définir, mais ne pourrait-on plutôt la nommer artiste guerrière tant elle milite pour la cause des femmes de son pays, s’investit — entre autres biais, par celui de l’UNESCO — dans la rénovation des métiers d’arts en TUNISIE.
Des rives de l’antique Carthage où elle réside, à celles de Venise et Murano où elle a étudié, elle a haussé la pratique ancestrale du verre soufflé à son plus haut degré de maîtrise et de raffinement. Elle érige des sculptures de verre en forme de murs à géométrie variable, ses compositions volumiques issus de dessins vifs et précis, abstraction de formes et de matières qui font appel autant aux techniques des carthaginois qu’à l’élévation axonométrique des techniques architecturales les plus contemporaines.
C’est une maîtresse du Design Contemporain mondial que L’ÉPICERIE CONTEMPORAINE, Galerie-Librairie d’Arts Contemporains à Saint-Benoît-du-Sault, s’honore de recevoir en ce printemps 2024.

Gérard Titus-Carmel / Jean-Marie Gleize

12/02/2024

Gérard Titus-Carmel / Jean-Marie Gleize

Leporello sous couverture : Texte de Jean-Marie Gleize sur des œuvres de Gérard Titus-Carmel.

 

Devant l’image.
Elle n’appelle aucun commentaire, elle dit ce qu’elle dit en le montrant, et c’est pourquoi (à mes yeux) elle est toujours un peu inquiétante. Je crois ne pas comprendre ce qu’elle annonce, ce qu’elle cache en l’exhibant. Et c’est bien pourquoi je me sens tenu d’y répondre. Pour y découvrir ce que je ne vois pas, et entrer par des mots (des “phrases” ou suites dépliées de mots et de lignes) dans le secret de sa mémoire. C’est alors que du réseau de gestes et d’objets en attente ou flottant à la sur face de l’eau (de cette page, comme une étendue calme avant la pluie), surgissent les bribes d’un récit que personne (ni moi) ne pourra jamais reconstituer, parce qu’il se décale en apparence, se confond avec les détails les plus invisibles que l’image ne cesse de proposer, ou de suggérer dans le plus grand silence. Ce récit est fait de riens qui vont ou qui doivent se produire, de scènes délibérément tronquées ou très indécises, de circonstances en perte d’équilibre. Du texte qui en résulte on pourrait dire qu’il ne cesse d’effacer l’image dont il est pourtant le double creusé, bougé, accentué, dont il ne cesse de s’éloigner en le pénétrant, auquel il semble étranger et dont cependant il découle.
Jean-Marie Gleize

 

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Serge Ritman

25/01/2024

Serge Ritman

Chercher l'inaccompli ou plutôt écouter son activité : voilà qui maintiendrait le poème au vif des combats. Pour aimer comme pour tenir ensemble contre tout ce qui désespère. Contre tout ce qui empêche la liberté d'être libre et l'égalité d'augmenter ce qui fait société. Parce que l'inaccompli est aussi le propre des œuvres. Elles n'arrêtent pas de nourrir quand les amis (Antoine Emaz, Bernard Noël...) qui nous ont laissé leur vie font un présent du passé. Exactement comme les oubliés de l'histoire ne cessent de revenir au présent de nos luttes. Et puis l'océan qui ne cesse de murmurer avec les voix de ceux qui tentent les traversées. L'océan poursuit vague après vague l'obscur travail de l'inaccompli. Comme l'essai de dire qu'est le poème. Son écoute fait voir clairement l'urgence de l'inaccompli des voix qu'on n'entend plus ou pas assez. Pour que toute la vie rougisse dans leurs rimes de partout.

 

Revue de presse (en ligne) :

* Poesibao / Serge Ritman, Inaccomplie, ta voix rougit la vie, lu par Alexis pelletier (19 février 2024)

 

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Laurent Fourcaut

25/01/2024

Laurent Fourcaut

Concentrés de sonnet. Ces poèmes sont autant de morceaux de ciel, c'est-à-dire, comme l'explique très bien Baudelaire dans le texte placé en épigraphe, des fragments prélevés sur le visible, fragments resserrés, délimités par le dessin même du quatorzain qu'on appelle sonnet : une sorte de rectangle dont seul le côté droit n'est pas rectiligne, étant comme crevé par ce dehors sur lequel il est censé avoir été prélevé comme à l'emporte-pièce, et qui vient le pénétrer alors amoureusement. Chacun d'eux est comme un petit temple, au sens que les Romains donnaient à ce mot : la projection sur le sol, déterminant un espace sacré, du carré dessiné au ciel par le bâton de l'augure. Ces sonnets sont, peu ou prou, des zones façonnées pour qu'on y entre en contact avec leur dehors, le divin et inhumain monde réel, ce " monde muet " qui est " notre seule patrie ", comme écrivait Francis Ponge. De là vient qu'ils sont des concentrés. Car chacun tente de contenir, dans ses étroites limites bourrées à craquer, le plus possible de ce monde réel, qu'il s'agisse de la nature - ce qui reste de la nature sur une planète de plus en plus urbanisée et industrialisée -, des animaux, les vrais vivants, des arbres, de la mer, de la terre, du soleil et du vent : des éléments.

 

Revue de presse (en ligne) :

* Sitaudis / Laurent Fourcaut, Un morceau de ciel (1) par Tristan Hordé (25 février 2024)

 

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Triages 2024

24/01/2024

Triages 2024

2 choix d'adhésion à la Revue TRIAGES Art & Littérature :

* Membre AMI : 30 € / Cotisation donnant droit à la revue Triages n°36

* Membre BIENFAITEUR : 100 € / Cotisation donnant droit à la revue Triages n°36 + une lithographie originale signée d’un artiste présenté dans la revue

 

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Marie Etienne

13/01/2024

Marie Etienne

Brève rétrospective / Poèmes de 1976 à 2022 / Réconciliation. Cadre en place. Couperet des photos. L'espèce dodue des fauteuils de famille s'endort dans la chaleur des textes.

 

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Frédéric Appy

13/01/2024

Frédéric Appy

... Bribes et séquences font ma preuve, me forcent encore à écrire ces évocations de mon temps d’études passées infini et ouvert. Certains mots, comme certains gestes ou images sont à remarquer, pour ainsi dire importants au développement de notre pensée, notre être en vie. Le signifiant, c’est une des raisons de nous instruire entre les mots, avec les ordres divers des images, leur aide, leur calme perçu parfois ressenti comme un bienfait
doux et clair... F.A.

 

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Gérard Titus-Carmel / Jean-Marie Gleize

14/12/2023

Gérard Titus-Carmel / Jean-Marie Gleize

Huit dessins traités en alugraphie sur grand papier pur bambou et une encre originale sur coton d'Arches  / L'ensemble signé par les auteurs est inséré dans un coffret au format de 32x44 cm.,  imprimé et façonné dans les ateliers de l'éditeur à Saint-Benoît du Sault en décembre 2023  / Cette édition qui bénéficie d'un tirage limité à 29 exemplaires est proposée  jusqu'au 15 janvier 2024 au prix exceptionnel de souscription de 990 € puis 1300 € au-delà.

 

Devant l’image.
Elle n’appelle aucun commentaire, elle dit ce qu’elle dit en le montrant, et c’est pourquoi (à mes yeux) elle est toujours un peu inquiétante. Je crois ne pas comprendre ce qu’elle annonce, ce qu’elle cache en l’exhibant. Et c’est bien pourquoi je me sens tenu d’y répondre. Pour y découvrir ce que je ne vois pas, et entrer par des mots (des “phrases” ou suites dépliées de mots et de lignes) dans le secret de sa mémoire. C’est alors que du réseau de gestes et d’objets en attente ou flottant à la surface de l’eau (de cette page, comme une étendue calme avant la pluie), surgissent les bribes d’un récit que personne (ni moi) ne pourra jamais reconstituer, parce qu’il se décale en apparence, se confond avec les détails les plus invisibles que l’image ne cesse de proposer, ou de suggérer dans le plus grand silence. Ce récit est fait de riens qui vont ou qui doivent se produire, de scènes délibérément tronquées ou très indécises, de circonstances en perte d’équilibre. Du texte qui en résulte on pourrait dire qu’il ne cesse d’effacer l’image dont il est pourtant le double creusé, bougé, accentué, dont il ne cesse de s’éloigner en le pénétrant, auquel il semble étranger et dont cependant il découle.

J.-M. Gleize

 

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Antoine Emaz, l'épreuve élémentaire de soi

03/12/2023

Antoine Emaz, l'épreuve élémentaire de soi

Cet ouvrage traduit l'esprit du colloque éponyme proposé par Djamel Meskache, Antonio Rodriguez à l'Université de Lausanne et Dominique Viart à l'Université de Nanterre, qui s'est tenu en novembre 2022.

 

"Antoine sans le vertige et avec humilité...

Il était plutôt Baudelaire et c’est vrai que la Rimbaldie avait ma préférence ; sans terreur dois-je ajouter, ni blanche ni rouge... C’est le privilège de l’amitié que d’exister, à l’âge de vingt ans, auprès d’idées qui parfois éclatent comme des sommations. Il fut poète, dans une sorte de géologie existentielle, objective… et je devins son éditeur, en recherche d’une langue rêvée, comme par accident, par incident essentiel...

Merci à tous ceux qui ont porté avec ferveur et émotion le nom de ce météore qui nous a fait l’honneur de traverser nos vies..." 

D. M.

 

Sommaire :

Antoine Emaz Chute 1, 2 et 3 (inédits) accompagnés de dessins de Djamel Meskache
ÉTHIQUE DE L’ÉCRIRE-VIVRE. Proses, carnets, réseaux / Yves Charnet Antoine tu / Serge Martin-Ritman Antoine Emaz, toute l’énergie du petit... et des petits / Jean-Patrice Courtois Éthique, morale et esthétique chez Antoine Emaz / Ludovic Degroote Stoïcisme ou obstination ? / Laure Sauvage Du carnet au recueil, poétique de la note émazienne / Antonio Rodriguez Le "poète de l’habitat", une géographie par la baie vitrée / James Sacré Le "je", l’intime, au cœur (peut-être) des livres d’Antoine
POÉTIQUE DE L’ATTENTION / Michel Collot Un lyrisme objectif ? / Dominique Rabaté Le familier en partage / Dominique Viart "La réalité m’échappe [...] je n’ai plus cet appétit" Le retrait vs l’irruption du monde / Marcia Marques-Rambourg L’excellence du peu : la langue de la poésie d’Antoine Emaz / Alexis Pelletier Erre précisément / Emmanuel Laugier Erre réel massif paroi

INTERTEXTUALITÉS / Valéry Hugotte Résister à l’évaporation du réel (Jacques Dupin et Antoine Emaz) / Christine Dupouy L’intertextualité selon Emaz : une lecture de Cambouis / Élise Tourte Valérie Rouzeau, Antoine Emaz : les nés-fatigués les comprendront / Philippe Burin des Roziers Douze 

 

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Mention spéciale pour le Grand Prix de la Critique 2023

21/11/2023

Mention spéciale pour le Grand Prix de la Critique 2023

2023, 152 p., 14 € Coll. Brèves Rencontres

L’entretien que nous proposons traverse la vie et l’œuvre du poète, avec pour ambition d’accompagner très simplement la poésie de Celan, d’en montrer la richesse et en même temps la clarté irradiante. On lira, dans le prolongement de ce dialogue, une autre étude, Écouter le silence (De la situation de la poésie en France à l’heure actuelle). On partira de ce constat : de Paul Celan à Yves Bonnefoy, d’Edmond Jabès à Esther Tellermann et à Antoine Emaz, la vérité de la poésie reste toujours la même ; elle est l’art de bien dire ce qui doit être dit, la manière de rien dire quand rien ne peut se dire. D’où la nécessité de travailler la forme et de toujours réinventer la langue. Cette traversée de l’écriture de nos contemporains montre combien l’œuvre de Paul Celan imprègne encore notre champ poétique actuel.

 

Revue de presse (en ligne) :

* L'Obs / n°3062 du 15 juin 2023 / La nuit noire de Celan par Julie Clarini

* Sitaudis / Lire Paul Celan de Didier Cahen par Yves Boudier (26 juin 2023)

* Poesibao / Didier Cahen, Lire Paul Celan lu par Isabelle Baladine Howald (28 juin 2023)

* Le Monde des livres / Une bouteille à la mer / Le feuilleton de Tiphaine Samoyault (30 juin 2023)

* Diacritik / A la frontière (22) - Brocante d'été, seconde partie par Christian Rosset (13 septembre 2023)

* Poesibao / De la lecture-errance - Le Flotoir par Florence Trocmé (6 septembre 2023)

* Artpress / n°514 octobre 2023 / Didier Cahen, Lire Paul Celan par François Bordes

* En attendant Nadeau / Quand Celan et Cadou se serrent la main par Odile Hunoult (31 octobre 2023)

* Revue Esprit / Paul Celan ou l'énigme du monde par Anne Dujin (mars 2024)

 

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Yves Peyré / Claude Viallat

11/11/2023

Yves Peyré / Claude Viallat

Leporello sous couverture : Texte de Yves Peyré sur des œuvres de Claude Viallat.

[...] On se trouvait pris dans les péripéties d’une enquête, on ne cessait de s’adonner à la frénésie d’une quête. Un sacré bordait la simplicité. Je referme les pages. Je me relance une fois de plus. C’est là-bas, au plus loin, à l’angle de l’infini et du détail. Des esquisses de taureaux et de toreros. Viallat a bondi dans son passé, il a restitué le nôtre, unanime. Retour à la cavalcade. Au frisson des herbes, au guet des bêtes. Un coup de feu, un autre. On saute en selle. Le château est en flammes. Un chevalier abaisse son heaume. Richard oscille entre Saint Jean d’Acre et Jérusalem. On s’éternise en Sicile. L’île de la Tortue est à portée de main. Qui suis-je au juste ? Ulysse, ce serait bien, Kit Carson, le colt au poing ? Personne ? On sait que ce fut la réponse. Je soupèse les piles de petits volumes qui ont plus ou moins soixante ans. Je caresse chacun d’eux. Ils respirent toujours. [...] Yves Peyré

 

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Claude Viallat / Yves Peyré

22/10/2023

Claude Viallat / Yves Peyré

Six peintures traitées en alugraphie sur grand papier pur bambou et une encre originale sur pur coton d'Arches signée par l'artiste  / L'ensemble signé par les auteurs est inséré dans un coffret au format de 35x45 cm.,  imprimé et façonné dans les ateliers de l'éditeur à Saint-Benoît du Sault en juillet 2023 

 

... On se trouvait pris dans les péripéties d’une enquête, on ne cessait de s’adonner à la frénésie d’une quête. Un sacré bordait la simplicité. Je referme les pages. Je me relance une fois de plus. C’est là-bas, au plus loin, à l’angle de l’infini et du détail. Des esquisses de taureaux et de toreros. Viallat a bondi dans son passé, il a restitué le nôtre, unanime. Retour à la cavalcade. Au frisson des herbes, au guet des bêtes. Un coup de feu, un autre. On saute en selle. Le château est en flammes. Un chevalier abaisse son heaume. Richard oscille entre Saint Jean d’Acre et Jérusalem. On s’éternise en Sicile. L’île de la Tortue est à portée de main. Qui suis-je au juste ? Ulysse, ce serait bien, Kit Carson, le colt au poing ? Personne ? On sait que ce fut la réponse. Je soupèse les piles de petits volumes qui ont plus ou moins soixante ans. Je caresse chacun d’eux. Ils respirent toujours, fidèles à leur craquement et à leur jaunissement. Je vais des images aux mots qui donnent un autre corps au récit. Un soupir se détourne. Le geste de la précarité vaut celui de la permanence. Le temps s’est suspendu. Aujourd’hui est le fidèle reflet d’hier. Des héros qui courent d’images en mots. La danse de l’éternité, la clarté de l’instant. Tout se referme pour se rouvrir. Le rêve fait fi des époques et des épisodes. C’est à jamais... Y. Peyré

 

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Maguy Marin / Denis Mariotte

30/09/2023

Maguy Marin / Denis Mariotte

Deux voix : celles de Maguy Marin et Denis Mariotte, un texte : Ça quand même. / Cette pièce, un duo de la chorégraphe et de l'artiste-compositeur, exprime le vertige que représente l'acte de créer et de s'exposer sur la scène, face au public. 

 

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Jean-Luc Steinmetz

27/09/2023

Jean-Luc Steinmetz

Avec Ainsi dire, le poète se retrouve seul, bouleversant d'inquiétude devant le seuil ; une intranquillité pour reprendre un terme inusable face à l'inéluctable, face à ce qui va inéluctablement advenir... D'une décade à l'autre, des mots, des pensées, qu'il serait excessif de considérer comme des "thèmes", ont produit leurs échos, accusé leurs différences.

 

Revue de presse (en ligne) :

* En attendant Nadeau / A l'écoute (15) chronique de poésie / Ainsi dire, Jean-Luc Steinmetz par Béatrice Bonhomme (12 mars 2024)

 

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Pierrick Steunou

22/09/2023

Pierrick Steunou

"Le café des turfistes route de N. et devant lui, la vaste chaussée. Ça roule, ça se gare, ça fait demi-tour. Il fait trop froid pour la terrasse, on est assis dedans parmi les gens tassés dans leur anorak, les coups de Ricard et les soucoupes tachées, et aussi les télés qui tentent de coloniser l’espace au dessus des têtes. On fait quelques sourires pour être toléré. Les gens grattent, très consciencieusement ils grattent, l’âme au repos sans doute ou l’esprit, quelque chose aime ça en eux, pas uniquement l’appât du gain. Pas uniquement l’espoir qui gonfle, ou bien si ?" P. S.

 

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Régis Lefort

21/09/2023

Régis Lefort

Où bascule, expression condensée de l'instant où tout bascule, se propose d'interroger la frontière qui sépare l'avant événement de l'après, c'est-à-dire l'état du corps avant et après l'événement vécu, subi, parfois recherché. L'infime fraction de temps qui fait entrer dans le bouleversement ou l'acmé d'une émotion qui va du simple désordre des sens au chaos le plus profond pourrait se définir comme un espace-temps dont il est complexe de prendre conscience tant il est soudain. Structuré en cinq parties comme les cinq actes d'une tragédie, le livre n'en épouse pas cependant la dynamique car le songe secret du poème ou son espérance est de séparer l'événement du drame pour aller en quête d'une nouvelle respiration.

 

Revue de presse (en ligne) :

* Terre à ciel / Repaires, repères / Régis Lefort, Où bascule  par Françoise Delorme (décembre 2023)

 

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Françoise Clédat / Marinette Cueco

08/09/2023

Françoise Clédat / Marinette Cueco

Leporello sous couverture : Texte de Françoise Clédat sur des œuvres de Marinette Cueco.

[...] Une enfance. Une enfance à la campagne. Limitrophes, la Corrèze (Marinette Cueco), la Creuse (où j'écris). Une expérience cognitive corporelle et sensorielle dont l'intensité, si elle n'en exclut pas l'émotion, ne vient pas tant d'une perception esthétique du paysage - vues et points de vues saisis sur le modèle du genre pictural - que d'une porosité à la singularité des corps végétaux. "Plus qu'une vision, davantage qu'un regard, c'est un abandon, une immersion totale du corps dans le végétal qui ne peut se réaliser que dans les grandes promenades à pied" dit/écrit Marinette Cueco [...]. Françoise Clédat

 

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Pierre Bergounioux / Marinette Cueco

07/09/2023

Pierre Bergounioux / Marinette Cueco

Cet ouvrage est composé d'œuvres réalisées par Marinette Cueco accompagnées par un texte de Pierre Bergounioux. Seuls en regard des illustrations sont imprimés en une manière de palimpseste sur un feuillet remplié, grecqué et collé, dos inversé.

 

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Tatiana Levy / Collection V&JMB

05/07/2023

Tatiana Levy / Collection V&JMB

Leporello sous couverture : Texte de Tatiana Levy sur la Collection d'œuvres d'art de Véronique & Jean-Michel Blanc

... Voilà qui est édifiant et fait penser combien la collection de Véronique et Jean-Michel Blanc relève essentiellement d’une amitié avec des œuvres de peintres. Une peinture faite de signes et qui dessine un compagnonnage coloré, vivant, vibrant, et que nous ne saurions, hic et nunc, ne pas  qualifier de signifiant. Cette « signifiance » définie par le linguiste Emile Benveniste comme une interprétation subjective des signes : interpréter, c’est signifier, ou plus exactement « faire signifier » l’œuvre, lui donner sens et valeur. Enfin et en guise de conclusion, adoptons le point de vue de Roland Barthes qui considérait que l’œuvre, intraduisible, n'existe et ne fait sens que dans le travail d’interprétation par lequel l’amateur se l’approprie et la déporte. Tatiana Levy

 

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Revue Triages n°35

30/05/2023

Revue Triages n°35

Sommaire :

DES ÉCRITURES QUI FONT SIGNE / Gabrielle Althen Terre de l'éclat, du manque, de la promesse... / Anna Civert Huit femmes / Pascale Drouet Pirogue de feu / Sylvie Durbec Indulger : un conte en vert / Arnoldo Feuer Infini des nombres premiers / Romain Frezzato Monde minime / Jorie Graham Notes sur la réalité du soi - traduction Anne Bernard Kearney et Nicole Laurent-Catrice / Gabriel Meshkinfam Terres brûlées / Patrick-Pierre Roux In memoriam / Arnaud Talhouarn  Ascèses et autres exercices de rumination

LES LANGUES DU METIER, MATÉRIAUX POUR DIRE / Mouna Jemal Siala L'emprise sur le réel - entretien avec Edia Lesage

CE QU'ON VOIT NOUS PARLE AUSSI / Casimir Prat Qui sommes-nous lorsque nous lisons ?

ECHOS ET REGARDS / Claude Dehêtre Une bibliothèque d'images / Baptiste-Marrey Lettre à Angèle pour ses dix-huit ans / Serge Ritman Les œuvres poussent à dire / Jean-Charles Vegliante Et autres feuillets / Frédéric Appy Reprise, redire, c'est au mieux / Jacques Norigeon La vie paternelle

 

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Anthologie I & II Triages

29/05/2023

Anthologie I & II Triages

Juin 2023, 190 p. / ISBN 978-2-84587-616-3 / Voix unes & premières, poèmes inédits d'auteurs contemporains.

 

Sommaire :

Henri Bihan Luxe-Combat / Alain Brissiaud 50 poèmes d'hiver / Alexandre Castant L'éclipse / François-H Charvet Des mots / Pascale Chénel Fragilité des choses / Orée Li J'ai le sang de saison / Hélène Miguet Monde, miroir, mon beau miroir

 

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Fabrice Treppoz / Christian Lhopital

19/05/2023

Fabrice Treppoz / Christian Lhopital

Tirage limité à 30 exemplaires sous étuis accompagnés d'une alugraphie signée de Christian Lhopital.

2023, 72 p. / ISBN 978-2-84587-606-4 / Les poèmes de Petit Chien donnent à voir et à entendre l'émotion qui fut la nôtre quand nous découvrîmes pour la première fois l'œuvre de Goya au musée du Prado, mais aussi, plusieurs années après, les images, les sensations, les humeurs parfois contradictoires qui nous agitent encore et nous bouleversent chaque fois que l'image de l'animal enfoncé dans son magma de matière nous revient à la mémoire et hante notre esprit. [...] Petit Chien est à la fois une méditation obsessionnelle sur le vide et le rien et une rêverie poétique consciente de son impuissance à percer le mystère d'une peinture qui interdit toute lecture univoque, même si, à nos yeux, Un chien de Goya demeure avant tout une image tragique de notre misère.

 

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Fabrice Treppoz

19/05/2023

Fabrice Treppoz

Les poèmes de Petit Chien donnent à voir et à entendre l'émotion qui fut la nôtre quand nous découvrîmes pour la première fois l'œuvre de Goya au musée du Prado, mais aussi, plusieurs années après, les images, les sensations, les humeurs parfois contradictoires qui nous agitent encore et nous bouleversent chaque fois que l'image de l'animal enfoncé dans son magma de matière nous revient à la mémoire et hante notre esprit. [...] Petit Chien est à la fois une méditation obsessionnelle sur le vide et le rien et une rêverie poétique consciente de son impuissance à percer le mystère d'une peinture qui interdit toute lecture univoque, même si, à nos yeux, Un chien de Goya demeure avant tout une image tragique de notre misère.

 

Une version de tête est disponible dans un tirage limité à 30 exemplaires numérotés et signés sous étuis accompagnés d'une alugraphie de Christian Lhopital.

 

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Didier Cahen

18/05/2023

Didier Cahen

L’entretien que nous proposons traverse la vie et l’œuvre du poète, avec pour ambition d’accompagner très simplement la poésie de Celan, d’en montrer la richesse et en même temps la clarté irradiante. On lira, dans le prolongement de ce dialogue, une autre étude, Écouter le silence (De la situation de la poésie en France à l’heure actuelle). On partira de ce constat : de Paul Celan à Yves Bonnefoy, d’Edmond Jabès à Esther Tellermann et à Antoine Emaz, la vérité de la poésie reste toujours la même ; elle est l’art de bien dire ce qui doit être dit, la manière de rien dire quand rien ne peut se dire. D’où la nécessité de travailler la forme et de toujours réinventer la langue. Cette traversée de l’écriture de nos contemporains montre combien l’œuvre de Paul Celan imprègne encore notre champ poétique actuel.

 

Revue de presse (en ligne) :

* L'Obs / n°3062 du 15 juin 2023 / La nuit noire de Celan par Julie Clarini

* Sitaudis / Lire Paul Celan de Didier Cahen par Yves Boudier (26 juin 2023)

* Poesibao / Didier Cahen, Lire Paul Celan lu par Isabelle Baladine Howald (28 juin 2023)

* Le Monde des livres / Une bouteille à la mer / Le feuilleton de Tiphaine Samoyault (30 juin 2023)

* Diacritik / A la frontière (22) - Brocante d'été, seconde partie par Christian Rosset (13 septembre 2023)

* Poesibao / De la lecture-errance - Le Flotoir par Florence Trocmé (6 septembre 2023)

* Artpress / n°514 octobre 2023 / Didier Cahen, Lire Paul Celan par François Bordes

* En attendant Nadeau / Quand Celan et Cadou se serrent la main par Odile Hunoult (31 octobre 2023)

* Revue Esprit / Paul Celan ou l'énigme du monde par Anne Dujin (mars 2024)

 

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Yves Charnet

16/05/2023

Yves Charnet

"On vous a commandé ce papier. Ce portrait de Christian T. Vous recueillez ses confidences à mi-voix. Presque une confession. Vous enrôlez chimères & monstres fantasques. Vos songes que voici." Y. C.

 

Lu sur fb :

* Domique-Edouard Blanchard (écrivain, éditeur, directeur de revue) / Il fait partie de ces écrivains que l'on attend de livre en livre. On sait qu'il y aura des portes qui s'ouvriront à votre regard, des miroirs qui vous montreront sans chichis. Ce qu'il écrit, en somme, vous renseigne davantage sur vous que sur lui. Vous êtes moins seul. C'est un écho. En même temps, au détour d'une phrase, vous lui en voulez tant vous avez l'impression qu'il écrit avec vos mots. Vos propres mots, vos mots sales. Il habite Toulouse, moi Bordeaux, mais c'est à Paris que nous nous sommes rencontrés. Une fois. Une seule fois. Avant le Covid. Il y eut une brouille, stupide comme l'amitié sait en fabriquer. L'Yves est rancuneux, il m'a fallu en faire pour revenir dans l'estime où nous tenions l'un l'autre. C'est fait.  Je viens de recevoir Le libraire de Gambetta paru aux éditions Tarabuste.  Ah oui, l'auteur, l'ami en question s'appelle Yves Charnet, mais vous l'aviez reconnu, n'est-ce pas ?

* Stéphane Chomienne (professeur de lettres au lycée Fermat) / Le libraire de Gambetta d’Yves Charnet, avec son titre digne d’un roman de Simenon, ne se passe évidemment pas dans le xxe arrondissement de Paris, mais à Toulouse. Christian Thorel est le patron de la librairie Ombres Blanches, située rue Gambetta à Toulouse. Yves connait Christian depuis 25 ans, Yves le raconte et Yves se raconte. Il raconte cette amitié-là. Pleine de pudeur et souvent impudique, délicate et intarissable, la prose de Charnet se déroule, se cherche, rebondit, digresse, se coule dans d’autres proses, se retrouve et réussit à exprimer l’indicible et l’intime d’une relation à la fois fraternelle et paternelle. On reste sous le charme de ce texte qui donne envie de connaître Christian et d’être ami avec Yves.

* Isabelle Grell-Borgamano (universitaire, spécialiste de l'auto-fiction, éditrice de Serge Doubrovsky) / Le dernier-né d'Yves Charnet se lit comme l'on lit une chasse au trésor, aux trésors. On décrypte les signes, cherche avec lui, qui nous prend par la main ce qu'on cherche tous, parfois l'auteur nous laisse et se retourne puis il revient pour nous mener, en deux temps, vers ce trésor (perdu). L'amitié. Les amitiés et ce qui va avec.

* Serge Lama / Coup de cœur littéraire « Le Libraire de Gambetta » écrit par Yves Charnet : Tu te souviens de trop de choses / Tant de ronces, si peu de roses  / Ta tête lourde de toi-même  / Encor’ faudrait-il que tu t'aimes / Et pourtant c'est si doux à lire / Ce lancinant et lent délire / Oui, ça se lit comme un poème  / Délirium tremens de toi-même  / Je t'aime mon Yves  / C'est bon que tu vives ! Serge LAMA. Chers amis, le livre dont je parle s'intitule "LE LIBRAIRE DE GAMBETTA", lisez-le et partagez-moi vos commentaires. 

* Alain Girard-Daudon (fondateur de la Librairie Vent d'Ouest à Nantes) / Quel libraire ne serait heureux qu'on lui consacre un tel texte ? Ici c'est un grand libraire, Christian Thorel, le fondateur d'Ombres blanches à Toulouse, dont le poète Yves Charnet célèbre la rencontre. Il ne s'agit pas d'une histoire, une biographie de Christian, ni d'une hagiographie. L'homme discret, voire un peu austère, d'une réserve toute protestante, n'est guère enclin à trop se livrer. Il s'agit d'un récit d'amitié, exercice d'admiration, une prose du libraire, comme il y eut naguère chez Charnet une prose du fils. Mais parlant du libraire, c'est aussi de lui que parle le poète. Le lecteur qui le connait sait que pour cet admirateur de Doubrovsky, porte voix de l'autofiction, et cet amoureux de Montaigne, l'auteur est toujours la matière de ses livres. Et ce sont encore des instants de sa vie qu'il nous conte avec cette franchise, cette sincérité désarmante, cette impudeur parfois, car ceux qui savent, savent... Yves Charnet séduit souvent et agace parfois. Soucieux d'être aimé, sans pour autant vouloir plaire à tous, il nous propose de livre en livre le journal de son mal à vivre, avec ses emportements parfois vifs, ses désespoirs profonds. Ses lecteurs fidèles n'ignorent rien de ses deuils (celui insurmontable d'une mère), des ses amours manqués, de ses brouilles avec ses amis, plus douloureuses encore avec ses propres enfants. Yves Charnet aime la poésie raffinée et précieuse d'un James Sacré, celle de haute stature d'un Michel Deguy, celle minimaliste quasi silencieuse d'un Antoine Emaz, mais il aime aussi la chanson populaire et le lyrisme à la Brel d'un Serge Lama, dont il cultive l'amitié. On ne sait si il hiérarchise poésie et chanson, mais on le sait passionné au point de parsemer ses textes d'extraits de poèmes, d'extraits de chansons (cf p. 82 Mais où sont les variétés d'antan) comme dans ces poèmes cut up mosaïques d'autres textes. Certes nous n'allons pas jusqu'au bout de ses goûts, mais il n'en a que faire et se soucie peu que Depardieu ne soit plus culturellement correct, ni Sardou qui d'ailleurs ne l'a jamais été, ni que sa passion pour la corrida ne soit, c'est le moins qu'on puisse dire, largement partagée. Mais c'est aussi ce que l'on peut aimer chez Charnet, cette manière de se dire sans détour, d'avancer sans masque, ce courage d'être lui, grand et petit comme nous tous, car parlant du libraire, nous l'avons dit, c'est de lui qu'il parle. Et parlant de lui, c'est aussi de nous, frères humains. Et c'est avec une langue nerveuse, rapide, inventive, une langue au rythme des émotions, qui en fait un grand styliste. Revenons au propos de ce livre. Le libraire de Gambetta célèbre l'amitié rare et fragile qui peut exister entre les hommes, un chant qu'eût aimé La Boétie. Ce cadeau offert au libraire en est aussi un offert à toutes les librairies, « la meilleure définition de l'universel » est-il dit sur la couverture de ce livre de belle facture édité chez Tarabuste. 

* Stéphane Hirschi (universitaire, spécialiste de la cantologie) / Dernière affiche en date des productions de l'amYves Charnet, Le Libraire de Gambetta. Un titre de lignée. Filiation Bertrand Tavernier. Son premier film, L'Horloger de Saint-Paul. Un personnage et une ville. Lyon, et Noiret en père dans tous ses états. Un film aux saveurs seventies. Tavernier le Lyonnais, comme plus tard dans Une Semaine de vacances, et qui, encore plus tard, filmera aussi, si subtilement, mon nord – ces plans lyriques de la campagne avesnoise, entre hiver et printemps, autour du Quesnoy, ou cette école maternelle à Anzin qui porte désormais son nom, Bertrand Tavernier, après Ça commence aujourd'hui. De formidables films de transmission, ouverts au doute, et à l'espoir. Années 1970 donc. Celles où se fixaient les re-pères adolescents du Sans père Charnet. Entre grands frères et charmes cabossés : Gabin, Reggiani, Delon, Noiret, Piccoli. Montand bien sûr, puisqu'Yves. La petite musique de Tavernier en écho à celle de Sautet, et la cristallisation pour l'adolescent Charnet, sur des musiques où Philippe Sarde se confond avec Ennio Morricone, et Le Clan des Siciliens se décline en Vincent, François, Paul, et tant d'autres. Y compris ces autres voix de grands frères, les réprouvés par la mère, les anars de la félure rebelle et virilement provocatrice, Sardou, Lama, puis bientôt Nougaro. Une fantasmatique personnelle qu'Yves Charnet retricote au fil de ses livres. Alors Le Libraire de Gambetta, sous l'enseigne Tavernier, mais où Lyon fait place à Toulouse. Le climat beaujolais s'éclaire à la tour girondine de Montaigne, et l'univers horloger, ou enseignant, du cinéaste, se transmute en repaire féérique tapissé de bouquins. Une éternelle quête de livresse, celle qui répare lorsque se délitent les repères. Lorsque le sens menace de se faire la paire, et qu'heureusement, se profile le fanal de quelques pairs. Car c'est bien le fil constant des poèmes en prose d'Yves Charnet, la quête du pair. Pouvoir se reconnaître dans un autre, comme La Boëtie, parce que c'était lui, parce que c'était moi. C'est Nougaro dans Quatre boules de jazz, c'est le désir de reconnaissance dans des regards de femme, au fil des publications, de Madame Charnet, la mère dont ce livre-ci tente de trouer le deuil récent, à Marie-Pierre, sa femme jusqu'à leur divorce, puis toutes les maîtresses-passion dont il chérit jusqu'au choix des pseudonymes, dans une œuvre néanmoins auto-fictYves. Ici ce sera surtout Rachida. Un retour de plume, vers 2013. Mais évidemment, le pair choisi pour ce livre, c'est Christian Thorel, l'ami fidèle depuis l'arrivée d'Yves en la cité gasconne, à la fin du précédent millénaire. Le Libraire de Toulouse. Fondateur et âme d'une librairie passée en quelques années de 80 mètres carrés à plus de 1600, et désormais 45 employés ! Ombres blanches. C'est l'autre pivot du texte. Son trou noir et oxymorique. Le lieu rassurant, le repaire heureux du presque re-père, le calviniste taiseux aux lunettes rondes, auprès duquel l'exubérant auteur, Sancho auprès du Quichotte, peut consoler de silence son ultime vertige titubant, après la messe funèbre de Claude Nougaro. Mais Ombres blanches, et son escalier qui colimace, comme celui d'une autre librairie culte pour Yves, La Terrasse de Gutemberg, Paris 12e... laisse aussi entendre le lieu du vertige. Désir de lire, de partager – et zone d'ombre, blanche. Comme l'année blanche traversée par l'auteur à cheval sur 2007 et 2008, désêtre, dépression, dépréciation de soi et dislocation psychique, mais dont il garde aussi le souvenir ému des promenades hebdomadaires à travers Toulouse que l'ami Christian parvenait à tirer de lui, grappin d'humanité qui reçoit ici son tribut d'hommage. Une marche embrayée, patiemment, pour réamorcer quelque chose qui tienne. Comme l'écriture. Ce tissage des pièces du puzzle au noir, l'ombre transmutée en encre, et le blanc ouateux de la mélancolie où neige et n'ai-je-donc-aucun-sens, se transfigurent en page. Sur fond d'airs à réenchanter. Ce qu'Yves appelle gentiment : « variations cantologiques ». Pour une mère en colis déposée dans une émission à paillettes. Et costumes blancs. Jeu de paires et d'appariements, sublimation, du deuil, Le Libraire de Gambetta tisse ce noir et blanc des mélancolies archaïques sur un fond de duos à retrouver, ou à inventer. Jusqu'à ce point sublime où tout se boucle : lorsqu'Yves Charnet, à table avec son ami libraire et la saturnienne Sarah Chiche, leur désigne un arc-en-ciel. Genèse d'un possible monde en couleurs. EpYvanie de l'ombre blanche. Le repère est apparié. Habemus papam.

 

Revue de presse (en ligne) :

* Causeur / Derrière les ombres blanches par Thomas Morales (16 mai 2023)

* Sitaudis / Yves Charnet : Le libraire de Gambetta par Pascal Boulanger (23 mai 2023)

* Libr-Critique / Yves Charnet, Le Libraire de Gambetta par Sébastien Ecorce (27 mai 2023)

* Boudu magazine toulousain actuel / Yves Charnet, l'ami bâtard par Louise Fretet (7 juin 2023)

* Autofiction.org / Le livre comme siège d'une puissance par Jean-Michel Devesa (7 juin 2023)

* RadioPrésence / Entretien avec Yves Charnet (16 juin 2023)

* RCF Radio / Les midis du RCF Vaucluse : Philippe Chauché reçoit Yves Charnet (16 juin 2023)

* La Dépêche du Midi / Yves Charnet : 25 ans d'amitié avec "Le Libraire de Gambetta" Christian Thorel par Yves Gabay (27 juin 2023)

* blog de Jean-Claude Lebrun / Territoires romanesques 2023 Yves Charnet par Jean-Claude Lebrun (10 août 2023)

* Culture 31 / Un livre pour le week-end : Le libraire de Gambetta d'Yves Charnet par Christian Authier (18 août 2023)

* lespoetes.site / Entretien avec Yves Charnet (3 octobre 2023)

* autobiographie.sitapa.org / Yves Charnet : Le libraire de Gambetta par Elizabeth Legros-Chapuis (1er novembre 2023)

 

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